infos.mediabanniereLe 24 mars 2016 a été lancé le portail de médias indépendants www.infos.media. C’est encore un work-in-progress et plusieurs améliorations techniques restent à faire, mais ils ont réussi avec très peu de moyen mais beaucoup de persévérance à créer l’agrégateur dont j’avais jeté ici l’ébauche au printemps 2014 avec encore moins de moyens (c’est dire !). L’élément clé permettant à www.infos.media de fonctionner en grande partie automatiquement vient d’une application permettant d’afficher en temps réel sur la page d’accueil du site les articles publiés sur chacun des sites des médias partenaires.

REZOMEDIA.INFO a donc inauguré le 9 juin 2016 un nouveau type de billet : des petits « collages » de commentaires et d’analyses montrant l’effet toxique des grands médias sur nos sociétés. Et ce, toujours inspiré des meilleurs articles que diffusent mes camarades sur FaceBigBrother. Quelque chose qui se veut donc un peu plus consistant et espacé de quelques jours, question de prendre un peu de recul mais en restant quand même dans l’actualité. Quelque chose aussi qui pourra être syndiqué sur www.infos.media, LE portail des médias indépendants du Québec. Parce qu’il y a des alternatives aux discours dominants des médias de masse. À nous de les produire et de les diffuser !

Merci pour cette éclatante victoire collective !

Que dire de plus ?  😉  Sinon qu’il faut continuer de s’impliquer, pour les gens de Montréal et d’ailleurs…

Je vous laisse donc simplement avec quelques statistiques pour clore cette belle campagne.

*

Nombre d’élu.es de Projet Montréal :

élection de 2005 : 1
élection de 2009 : 14
élection de 2013 : 28
élection de 2017 : 51

*

Quand un parti dit ce qu’il va faire et qu’il fait ce qu’il a dit, voilà ce que ça donne. Et quand en plus on le fait pour le bien commun et pas pour le pouvoir de l’argent (et même en dépit de celui-ci), étonnamment (et je suis le premier à s’en réjouir), à certains endroits, eh ben ça donne ça aussi…

3e élection de Luc Ferrandez sur le Plateau Mont-Royal :

2009 avec 45% du suffrage de l’arrondissement du Plateau
2013 avec 51%
2017 avec 65%

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Malade ! 😉

*

Finalement, le plus beau legs de ce 375e, ce sera de s’être donné la première mairesse depuis Jeanne-Mance, n’en déplaise à Denis…

Et puis eh, on va quand même pas bouder notre plaisir, hein ?

Fait que, « bonsoir, il est partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!!!!!!!!!!! »  ;-P

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Et parce que cette victoire pourrait en inspirer d’autres, cette analyse de Ludvic Moquin-Beaudry :

Victoire de Valérie Plante : quelles leçons pour la gauche ?

Invitation à mes ami.es progressistes à voter ce dimanche pour que Valérie Plante Coderre !

Camarades,

Nous sommes donc à 3 jours des élections municipales de Montréal qui se tiendront dimanche le 5 novembre de 10h à 20h.

Je vous invite donc à faire l’histoire en allant voter pour la première mairesse de Montréal : Valérie Plante ! Et aussi pour toute l’équipe progressiste de Projet Montréal, bien entendu.

Je vous ai donné la semaine dernière, il y a deux semaines, il y a trois semaines et il y a un mois d’innombrables raisons de voter pour Valérie Plante et sortir du même coup de notre ville ce détestable personnage qu’est Denis Coderre. J’ai même évoqué pourquoi ce serait préférable pour la santé de votre cerveau !

À quelques jours du vote, alors que les puissances de l’argent (comme la grosse Presse aux Desmarais) sont sur le mode panique pour sauver leur valet à l’Hôtel de ville, il est temps de passer à l’action en « faisant sortir le vote » dimanche.

Parce que vous pouvez être sûr que la « machine » full payée de Coderre va aller chercher les personnes âgées partout où elles sont (leur électorat docile, malheureusement…).

Et donc mon message est non seulement d’aller voter pour Valérie, mais de vous assurer que vos ami.es, vos voisins, vos enfants, etc., iront aussi.

 

À mes ami.es cyclistes, faites-le pour qu’on puisse avoir de vraies pistes cyclables et pas juste des lignes de peintures sur le bord des portières d’autos stationnées;

À mes ami.es parents, faites-le pour que vous enfants puissent aller à l’école à pied ou jouer dans la ruelle sans risquer de se faire frapper par un char;

À mes ami.es anarchistes, faites-le pour qu’on se débarrasse enfin du règlement P6 qui brime notre droit de manifester (Projet Montréal s’y est toujours opposé et Coderre est pour, évidemment…);

 

Bon, me v’là reparti… Je vais arrêter ici pour vous laisser le temps d’aller convaincre encore quelques personnes !  ;-P

Depuis le printemps 2012, on n’a pas eu beaucoup de raisons de célébrer grand-chose. On pourrait en avoir une criss de bonne lundi matin. N’en tient qu’à nous !

Merci !!!

Bruno Dubuc

 

p.s. : pour savoir où voter dimanche, textez simplement votre code postal au 438 795-7111 et Projet Montréal vous le dira! Ou tapez-le sur cette page web.

Autres liens utiles :

à l’événement Facebook « Valérie Plante Coderre » où il y a pas mal de d’arguments et de détails sur l’importance crucial de cette élection :

à ma page Fb où il y a mille et une bonne raisons de voter POUR Valérie Plante et CONTRE Coderre (mais où j’ai été empêché de publier par Fb deux fois durant 24h depuis une semaine pour des raisons obscures…).

à la page Fb de Valérie Plante ou vous pouvez suivre sa campagne jour après jour

à le site web de Projet Montréal

Projet Montréal et Valérie Plante pour protéger le cerveau des montréalais.es !

Il n’est pas rare qu’on porte plusieurs chapeaux dans la vie. Dans mon cas, en plus de contribuer aux médias indépendants depuis plus d’une quizaine d’années, je pratique depuis la même période le métier de vulgarisateur des neurosciences, notamment par l’entremise du site web Le cerveau à tous les niveaux.

Cela explique pourquoi, par souci de cohérence, je viens d’écrire cette « défense » de Projet Montréal et de Valérie Plante du point de vue des neurosciences ! Je vous la retranscis ici pour votre bon plaisir…  😉

* * *

« Je vous en ai parlé dans mon billet précédent : se déroule actuellement à Montréal (la ville où j’habite) une course à la mairie extrêmement serrée dont l’issue sera connue dimanche. Et vous me pardonnerez de me citer moi-même pour gagner du temps :

« Je dirais que cette élection est unique en son genre. Je n’ai pas de souvenirs d’un choix aussi facile à faire pour quiconque a le moindrement à cœur la santé et le bien-être de ses voisin.es.

Ce n’est en effet pas tous les jours qu’on a l’occasion de remplacer un politicien autoritaire « professionnel » dont l’ancien parti au niveau fédéral fut celui du tristement célèbre « scandale des commandites » (Denis Coderre) par une jeune femme progressiste au passé de militante contre les inégalités sociales (Valérie Plante) appuyée par un parti démocratique comme Projet Montréal.

[…] Et comme ce sont deux extrêmes qui s’affrontent, les changements concrets dans la qualité de vie pourraient bien se traduire très rapidement si Valérie Plante l’emporte, notamment en termes de vies sauvées et d’années de vies gagnées à partir du moment où l’auto ne serait plus la vache sacrée qu’elle est encore à Montréal. »

C’est pour cette raison que je m’implique depuis des semaines auprès de Projet Montréal, par simple souci de cohérence avec ce que la pratique de mon métier de vulgarisateur des neurosciences m’a appris sur le cerveau depuis plus de 15 ans. Et comme on est dans le dernier droit, je veux me joindre à tous ceux et celles qui comme moi se libèrent du temps pour le sprint final.

Car je crois sincèrement que les changements structuraux que Valérie Plante et Projet Montréal vont apporter à cette ville, s’ils rentrent à l’Hôtel de ville dimanche, auront des effets bénéfiques concrets sur la santé physique et mentale des montréalais.es. J’ai détaillé un peu cette prise de position la semaine dernière et je vais vous laisser en recopiant ici l’essentiel.

Mais juste avant, une demande, toujours par souci de cohérence, et je suis sûr que vous la voyez venir : c’est non seulement d’aller voter pour Valérie Plante et Projet Montréal dimanche si vous êtes montréalais.ses, mais aussi de convaincre une autre personne de le faire ! (et ça vous pouvez le faire sans être montréalais.es… en cherchant bien, vous pouvez sûrement appeler ou écrire à quelqu’un que vous connaissez et qui y vit !).

En vous remerciant à l’avance pour ce geste concret aux retombées également on ne peut plus concrètes et bénéfiques, voici donc quelques arguments parmi bien d’autres qui m’ont amené à sortir de la confortable « objectivité » scientifique pour tenter d’améliorer ici et maintenant le sort de mes concitoyen.nes.

« Deux visions diamétralement opposées  s’affrontent sur la question de la place de l’auto à Montréal. D’une part, Denis Coderre veut toujours plus de « fluidité » pour les autos exactement comme on le réclamait au XXe siècle alors qu’on n’était pas encore conscients de ses innombrables méfaits sur la santé. Et d’autre part Valérie Plante est pour un meilleur partage de la voie publique (et donc une meilleure sécurité) pour TOUS les usagers (piétons, cyclistes, autobus, auto, etc.).

Car réduire la trop grande place prise par l’automobile dans nos rues (qui sont d’abord pour les citadin.es leur milieu de vie, leur environnement premier), c’est bien sûr réduire les émissions toxiques de toutes sortes qu’émettent les voitures et la pollution par le bruit qui est une source de stress constante en ville (donc ça touche les points 5 et 6 de ma liste ci-dessus, le stress).

C’est aussi, en troquant totalement ou partiellement l’auto par du transport actif dont les infrastructures seraient digne des villes civilisées du XXIe siècle (ce qui n’est malheureusement pas le cas dans ma ville et que l’administration Coderre en place a dangereusement négligé au fil des ans), favoriser l’exercice et ses innombrables bienfaits (le point 2 de ma liste) et les rencontres (point 4), les gens étant moins isolés et coupés du monde extérieur dans des voitures climatisées aux vitres fermées…

Sur cette idée de l’importance du lien social et de l’implication dans la communauté (point 4), de nombreux arrondissement où Projet Montréal est au pouvoir ont favorisé l’implantation de petits marchés publics conviviaux (avec des fruits et légumes frais, donc point 1) et de différents dispositifs d’aménagement urbains (saillies de trottoir qui font office de mini-places publiques, terrasse sur rue pour les restaurants, « placotoires », etc.) qui favorisent ces rencontres à l’échelle humaine si bénéfique pour notre cerveau d’humain.

Et si j’avais à nommer une dernière différence entre « l’équipe Coderre » (qui se résume pas mal au culte de la personnalité de son chef…) et l’équipe de Projet Montréal derrière Valérie Plante en ce qui concerne le dernier point de ma liste (le point 4 sur l’importance des activités intellectuelles stimulantes), je dirais que ce n’est pas en abrutissant les gens avec du divertissement sportif et des festivités clinquantes et coûteuses comme celles entourant le 375e anniversaire de Montréal qu’on stimule la meilleure part du cerveau de ses concitoyen.nes.

C’est plutôt en leur montrant avec transparence (comme l’a fait par exemple Projet Montréal en introduisant la webdiffusion des conseils d’arrondissement) qu’ils peuvent comprendre les enjeux qui les concernent et donc agir sur leur environnement immédiat pour créer de plus en plus « d’affordances » (pour employer un concept de mon cours) qui leur soit agréables. Je pense par exemple au merveilleux projet de ruelles vertes initié par l’administration Projet Montréal du Plateau Mont-Royal qui, encore une fois, en plus de verdir (donc d’améliorer la santé) et de créer un espace plus sécuritaire pour le jeu des enfants, amène les voisins à se mettre les mains dans la terre ensemble, bref à se connaître et à partager leur humanité. Comme notre espèce l’a toujours fait spontanément quand les conditions extérieures lui en donnent l’occasion.

Alors voilà, pour mes concitoyen.nes montréalais nous avons l’occasion le 5 novembre d’infléchir dans le bon sens ces « conditions extérieures » de notre environnement. Donnons-nous cette chance, ne serait-ce que pour une simple question d’hygiène physique et mentale… » »

Deux petits gestes pour se donner une mairesse progressiste le 5 novembre prochain !

C’est extrêmement rare qu’une élection comme celle qui se déroule actuellement à Montréal offre un choix aussi facile à quiconque se dit le moindrement progressiste. J’ai écrit la semaine dernière, il y a deux semaines et il y a trois semaines pourquoi il faut voter pour Valérie Plante et sortir du même coup de notre ville ce détestable personnage qu’est Denis Coderre.

À une semaine de la journée de vote officielle (dimanche le 5 novembre) je vous suggère (pour ne pas dire, vous supplie… 😉  ) d’aller voter pour Valérie Plante et toute l’équipe de Projet Montréal de votre arrondissement. Faites-le pour vous, pour la sécurité de vos enfants et de vos parents, pour savoir que l’argent de vos taxes ne va pas dans les poches de promoteurs privés, pour la beauté et la convivialité qui naît des rues apaisées.

C’est le premier petit geste dont je parlais dans mon titre et qui prend à peine une vingtaine de minutes de vos 4 prochaines années. Mais je voudrais vous en demander un deuxième, peut-être encore plus important, mais qui ne prend pas plus de temps.

Il s’agit de vous assurer que vos ami.es, les membres de votre famille, vos proches et même vos connaissances un peu plus lointaines iront voter pour Valérie Plante et Projet Montréal le 5 novembre prochain. Et c’est ce second petit geste qui pourrait faire la différence entre une défaite par quelques milliers de voies ou une victoire par peut-être seulement  quelques centaines…

Car le sondage publié en début de semaine place Valérie et Coderre nez-à-nez à 38% des intentions de vote. En plus, si l’on regarde la tendance depuis le sondage précédent, Valérie monte de +9% et Coderre descend de -5% ! Donc le momentum est clairement de notre bord ! Mais il y a le pouvoir de l’argent, celui que Coderre reçoit de ses amis promoteurs et autres 1% qui le veulent au pouvoir pour continuer à faire leurs petites (ou plutôt leur grosses) affaires.

Concrètement ça veut dire une « machine à faire sortir le vote » full payée pour monter dans les chambres de personnes âgées qui n’ont souvent plus toute leur tête et les amener « voter du bon bord ». Je sais, c’est pas gentil de dire ça. Mais j’ai été sur le terrain assez souvent lors d’élections pour savoir que c’est comme ça que ces gens-là gagnent une élection. Et donc c’est ça qu’il faut contrer.

Les désinformé.es chroniques peuvent peut-être se laisser berner, mais si nous nous y mettons tous dès aujourd’hui et décidons avec patience, empathie et détermination à convaincre nos voisins et à transmettre ce message par courriel ou Facebook à notre liste de contacts, la force du nombre sera plus grande que la soif d’obscurantisme et de cupidité d’une minorité de profiteurs.

Comme je le disais plus haut, c’est plutôt rare par les temps qui courent d’avoir l’occasion de participer à un mouvement social émancipateur et rassembleur. Saisissez donc ce momentum avec nous et contribuons tous ensemble à faire enfin entrer notre ville dans le XXIe siècle ! Une ville à échelle humaine, une ville pour les humains.

Sur ce, je vous laisse avec quelques liens fort pertinents à diffuser et vous souhaite un bon blitz de fin de campagne ! Go, go, go !  😉

Et surtout, un grand merci à vous !

Pour savoir où voter dimanche le 5 novembre, textez simplement votre code postal au 438 795-7111 et Projet Montréal vous le dira!

à l’événement Facebook « Valérie Plante Coderre » où il y a pas mal de d’arguments et de détails sur l’importance crucial de cette élection :

à ma page Fb où il y a mille et une bonne raisons de voter POUR Valérie Plante et CONTRE Coderre.

à la page Fb de Valérie Plante ou vous pouvez suivre sa campagne jour après jour

à le site web de Projet Montréal

Quelques faits saillants de la semaine électorale : Plante a le vent dans les voiles !

La semaine qui s’achève a été riche du côté de la campagne électorale municipale à Montréal. Je rappellerai donc quelques faits saillants, en commençant par un article écrit pas plus tard qu’hier, samedi le 21octobre. C’est, il me semble, l’un des meilleurs textes que j’ai lu à date sur la course à la mairie de Montréal. Jean-Félix Chénier, dans son article intitulé Un projet pour Montréal, écrit par exemple :

« Avec Denis Coderre, Montréal a un Maire qui a des réflexes autoritaires : il s’immisce partout, avec frénésie, mais a-t-il un projet pour sa ville, autre que la visibilité des grands événements? Avec M. Coderre, la bonne vieille culture libérale du pouvoir qui bénéficie aux amis se poursuit : on ne connait pas la liste ni l’horaire des visiteurs du bureau du Maire. Mais on sait par contre qu’il est à genou (ou à quatre pattes) devant les promoteurs, qu’il s’agisse de refaire un parc entier pour répondre aux besoins des organisateurs de Osheaga ou de frustrer les citoyens et commerçants d’un quartier central pour une course de char électriques! L’important pour Denis, c’est de flasher! […]

Valérie Plante propose un projet pour Montréal. C’est une femme réfléchie. Studieuse. Qui a de bons réflexes politiques. Bien sûr que la ligne rose ne se réalisera pas avant longtemps. Peut-être aurait-il été plus réaliste de proposer des lignes de bus ou un tram au lieu d’un métro, mais la ligne rose a le mérite de proposer quelque chose de structurant, pas du raboudinage de transports collectifs qui débouchent sur une ligne orange déjà saturée. Et les circuits cyclables rapides (réseau express vélo sécurisé) envisagés par Projet Montréal sont tout à fait réalistes, avec des échéanciers précis. La ville serait déjà plus transformée par ce projet que par toutes les interventions médiatiques mais peu structurantes d’un Denis Coderre.[…]

Et si vous doutez encore, il faut que vous rencontriez Valérie Plante en personne! Moi j’suis déjà convaincu. Mais on m’a dit qu’après lui avoir jasé, on vote assurément pour elle! Au-delà du selfie avec Denis, c’est qu’il y aurait là une véritable rencontre. Faites-vous du bien, mettez de côté le superficiel : sortez l’équipe Coderre de vos arrondissements et du bureau de la Mairie! Amenez-y des projets pour Montréal. Et des gens qui ont les bons réflexes pour une ville du XXIe siècle. »

 

La veille, le vendredi 20 octobre, le chroniqueur du journal The Gazette soulignait dans son article You have the power to help shape our city’s future, que :

“Denis Coderre looks like a classic old-fashioned big-city boss. It’s no accident his party is called Équipe Denis Coderre — because his party is all about him.”

Pour le dire un peu plus directement, le 5 novembre vous avec le choix de voter pour un nombril ou pour une ville…

 

Et puis, jeudi, il y a eu le seul débat en français que Denis Coderre a accepté (il en a refusé 7-8 autres), celui devant la chambre de commerce de Montréal (autrement dit, les ami.es de Denis…).

Selon Radio-Canada, on a eu droit à une confrontation animée à la suite de laquelle, selon un sondage post-débat du journal Métro où près de 5000 internautes ont participé, Valérie Plante serait sortie victorieuse pour les deux tiers des gens qui ont voté ! Bon, ce n’est pas fait selon les règles de l’art, mais quand même, les deux tiers, ça donne une bonne idée du momentum qu’a Valérie Plante et qui rend une victoire tout à fait envisageable dans deux semaines ! (sérieux, faut pas lâcher, on a de plus en plus d’indices qui nous indiquent que c’est vraiment possible !)

Le débat en un échange :

Coderre: « Moi, je respecte la ligue nationale du baseball »

Plante: « Moi, je respecte les montréalais; je vais leur demander leur avis sur la construction du stade »

L’attitude de Coderre en une image :

 

Le lundi 16 octobre, Jean-François Nadeau, du journal Le Devoir, y allait de ce brûlot à l’encontre de Denis Coderre où il écrit :

« Écoutez par exemple Denis Coderre. Le maire raille la création d’une nouvelle ligne de métro à Montréal au nom de ce réalisme. Il dit : « Un moment donné, il faut être réaliste, le festival Juste pour rire est fini. […] On le sait que ça ne fonctionnera pas, alors pourquoi entretenir de faux espoirs ? » La faculté de juger étant une des plus éminentes, on pourrait penser que le « réalisme » consiste à porter un jugement réfléchi sur la réalité. Mais manifestement, l’épithète « réaliste » n’est plus chez nous qu’un cliché que l’on sert pour se consoler d’un défaut d’imagination ou de pensée. Tant et si bien qu’on pourrait croire que la société a accouché d’un nouveau slogan tout à fait de notre temps : « Soyons réalistes, ne demandons rien ! »

Une telle attitude conduit pourtant tout un monde à vivre dans des réalités qui, au fond, ne sont plus de notre temps. On s’enfonce ainsi dans l’exubérance d’un monde de plus en plus surréel : bouchons infinis de circulation du matin au soir, cyclistes fauchés, étalement urbain, recul constant de la nature, fatigue, stress.

L’évocation soutenue du « réalisme » s’apparente de plus en plus à un petit bijou de technologie langagière mis au service de la poursuite de pratiques destructrices. […]

En septembre, le maire Coderre, comme d’ordinaire pressé de questions sur son rapport distant au transport collectif, a affirmé qu’il venait justement de prendre le métro. Mais contrairement à son habitude, aucune photo ne témoignait de ce déplacement, même après un appel lancé au public par un journaliste de Radio-Canada pour en trouver… Le maire bénéficie des services de trois chauffeurs. En 2016, le budget de la ville prévoyait 341 000 $ pour ses déplacements en automobile.

L’auto continue de régner chez nous comme si elle était coiffée d’un diadème. Jusqu’où cela peut-il aller ? Au Texas, en 2008, on a doté Houston d’une autoroute de 26 voies, la Katy Freeway. Vous lisez bien : 26 voies. Plus de gens ont dès lors pris l’option de la voiture. Et ce réseau délirant se trouve désormais plus engorgé qu’avant sa construction ! C’est pourquoi le « réalisme » qu’invoque Denis Coderre, avec une assurance plutôt grossière, n’est qu’une manière bien terre à terre de perdre de plus en plus contact avec le monde réel. On chercherait en vain de vrais espoirs dans ce cauchemar urbain nappé de sauce réaliste si personne ne sonnait enfin l’heure du réveil. »

 

Et finalement, dimanche dernier, Valérie Plante et Denis Coderre croisaient le fer à l’émission Tout le monde en parle où le chanteur Dan Bigras s’est un peu énervé (avec raison) devant le refus de Coderre de dire le nombre de billets vendus à la course de Formule E.

Je terminerai en laissant la parole à un ami qui, lui aussi, sème à tout vent des bonnes raisons de voter pour que Valérie Plante Coderre le 5 novembre prochain.

« Il faudra se débarrasser d’un maire qui a augmenté sa retraite et baissé celle de ses administrés, qui a approuvé le règlement P6 anti manifestants, qui fait espionner les journalistes qui le dérangent, qui ne respecte pas le statut de ville sanctuaire qu’il a pourtant hypocritement institué, etc.

Il faudra donc voter pour Valérie Plante et Projet Montréal. Valérie Plante c’est une militante engagée pour sa ville et contre les inégalités sociales depuis son plus jeune âge, et Projet Montréal ce sont 60 pages de propositions:

Parmi ces propositions, mon ami Yvon qui est bien informé en retient 5 prioritaires:

Quant à moi qui suis nouveau à Montréal, j’en retiens 4, mais j’aboutis à la même conclusion:

1) La promesse d’une nouvelle ligne de métro construite pour désengorger la ligne orange et réduire la congestion routière, 300 nouveaux autobus, et un réseau express d’autobus, moins de voitures, d’artères et d’intersections dangereuses, plus de véritables pistes cyclables sécurisées.

2) La promesse de quartiers plus accueillants et plus mixtes, moins de AirBnB et de Uber, et moins de projets pharaoniques, ruineux, tape-à-l’oeil, centrés sur le sport et le divertissement, inutiles quand ils ne sont pas nocifs, décidés sans consultation populaire, et sources de corruption qui engraisse les entreprises et les hommes politiques.

3) Une meilleure gestion des chantiers, la fin à l’improvisation dans la gestion des chantiers, la création d’une escouade mobilité consacrée à la surveillance des chantiers, et l’augmentation du nombre d’inspecteurs pour assurer la qualité des travaux.

4) Un contrôle strict et transparent du financement des partis, moins de taxes pour les familles, faciliter l’accès à la propriété, l’abolition de la taxe de bienvenue pour les familles avec enfants, et l’amélioration des programmes d’aide financière.

Donc y a pas photo: grâce à vous le 5 novembre, Valérie Plante Coderre!

Dror »

Le 5 novembre prochain, on vote pour que Valérie Plante Coderre

Comme ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de remplacer un politicien aussi autoritaire et imbu de lui-même que Denis Coderre par une jeune femme progressiste comme Valérie Plante appuyée par un parti démocratique comme Projet Montréal, j’ai créé cet  événement Facebook « Valérie Plante Coderre ». Il s’agit donc d’une simple initiative citoyenne mais qui a des ambitions virales (voir les instructions un peu plus bas !) pour contribuer à l’élection de Valérie Plante à la mairie de Montréal le 5 novembre prochain.

Car Valérie Plante a de très réelles des chances de battre Denis Coderre aux élections municipales du 5 novembre comme le montre le sondage de Recherche Mainstreet/Qc125.com paru le 27 septembre 2017. Et en particulier si les jeunes sortent voter en force.

D’où l’idée de créer un événement Fb pour le jour du vote le 5 novembre prochain, Événement avec un grand « É » puisque Montréal pourrait se donner la première mairesse de son histoire !  😉 Mais pour ça, il faut travailler fort d’ici là.

Voilà pourquoi je vous invite à faire circuler cet événement Fb abondamment. Comme vous le savez, il est en effet très simple de le relayer pour inviter vos centaines d’ami.es Fb en suivant la procédure simple suivante :

– Cliquez sur le bouton « Partagez » (vers le haut à droite);

– Puis cliquez sur le choix « invitez des amis » du sous-menu;

– Une fenêtre s’ouvre et en haut à droite cliquez sur « Tout sélectionner » (cela cochera automatiquement les Suggestions d’amis que Fb vous offre par défaut);

– Vous avez ensuite la possibilité d’en ajouter d’autres en sélectionnant « Tous vos amis » dans la colonne de gauche et en cliquant les cercles correspondants un par un.

– Pour envoyer le tout, cliquez sur « Envoyer des invitations ». Et voilà, c’est parti !

 

À leur tour, vos ami.es Fb pourront le diffuser à leurs ami.es, puis à leurs ami.es d’ami.es, etc. Vous voyez l’effet exponentiel incroyable qu’on peut avoir tous ensemble?

En plus, Fb envoie automatiquement un rappel de l’événement le jour même, donc cela vous fera un petit rappel de plus pour surtout pas oublier d’aller voter pour Valérie et toute l’équipe de Projet Montréal le 5 novembre ! (vous pouvez aussi voter par anticipation le 29 octobre, entre 12h et 20h et même aller voter au bureau du président d’élection les 27, 30 et 31 octobre (entre 10h et 20h) ainsi que le 1er novembre (entre 10h et 14h)

D’ici là, vous pouvez aussi vous inscrire sur le système d’autopointage de Projet Montréal pour que les bénévoles de Projet Montréal sachent que vous les appuyez déjà et puissent se concentrer sur des appels et des visites aux indécis.es.

Et si jamais vous hésitiez encore, je vous suggère de lire l’article 5 grandes raisons de voter POUR Valérie Plante et Projet Montréal (parmi tant d’autres…)

Je les résume ci-dessous, mais l’article les détaille abondamment. En gros, il faut voter pour Valérie Plante parce que :

– entre un passé de militante contre les inégalités sociales comme celui de Valérie et un autre comme politicien Libéral impliqué dans le scandale des commandites comme ce cher Denis, « y’a pas photo », comme on dit;

– entre la représentante d’un parti qui applique à la lettre l’esprit du financement populaire depuis sa fondation il y a dix ans et un type qui multiplie les contrats de gré à gré sans appel d’offre et « oubli » que ses amis douteux (Rizzuto…) lui font des chèques de 25 000$, le choix n’est pas très difficile non plus;

– entre une mairesse qui se déplace à vélo et veut rendre le transport en commun plus abordable tout en augmentant l’offre de bus et de métros et un maire toujours en char qui coupe dans le transport en commun depuis 4 ans et scrappe des trottoirs pour des chars (et des votes), l’avenir est vraiment du côté de la première;

– entre une femme déterminée à faire des gestes concrets rapidement pour aménager sécuritairement TOUTES les rues dangereuses, évitant ainsi que des piétons et des cyclistes se fassent tuer inutilement, et un maire qui se rabat lâchement derrière la passéiste et révoltante notion de « fluidité » du traffic, il y a urgence de stopper l’hémorragie;

– et entre un maire autocrate obsédé par l’industrie du sport et du divertissement (stade de baseball, formule E, etc) et une mairesse qui ne veut plus engloutir l’argent des montréalais.es dans ces projets pharaoniques sans consultation populaire sur ces questions, mon choix est fait…

 

Enfin, si jamais vous voulez en savoir plus sur Denis Coderre et « l’ensemble de son œuvre », je vous recommande les 375 raisons de détester Denis Coderre ! [vraie compilation qui donne le vertige…]  ainsi que l’article «Maître après Dieu» ! [descendez au bas de la page de ce lien pour lire ce dévastateur portrait sur les dérives autoritaires de Coderre]).

Un grand merci pour votre aide !

 

p.s. : Voir aussi la page Fb de Projet Montréal et la page Fb de Valérie Plante

p.p.s. : Pour devenir bénévole pour Projet Montréal, c’est par ici, et on a besoin de vous!

p.p.p.s : Enfin, si vous n’avez pas encore reçu votre avis  par la poste, vous avez jusqu’au 17 octobre pour vous faire inscrire sur la liste électorale pour pouvoir voter. Checkez ça, c’est important…

p.p.p.p.s. : Ah et puis tiens, un petit dernier, tout chaud : Coderre étant en chute libre dans les sondages il vient de commencer à faire de cette élection un référendum sur Luc Ferrandez et le Plateau, plutôt que sur son bilan peu reluisant et son absence total d’ambition.

Sa campagne va très mal alors il sort les épouvantails comme tentative désespérée pour s’accrocher au pouvoir. On aura donc besoin de votre aide sur les médias sociaux pour recentrer le débat et contredire les mensonges de Coderre sur l’arrondissement du Plateau.

Par exemple, sachez qu’il y a :

0% d’inoccupation commerciale sur Laurier Est;

4% d’inoccupation sur Mont-Royal ;

Saint-Denis est passée de 28% à 13% d’inoccupation en 1 an;

4.6M$ versés au Fonds de dynamisation commerciale créé par Ferrandez depuis 2014.

 

Aussi, il est important de faire réaliser aux électeurs que Coderre cherche un épouvantail, lui qui a fait bien pire que Ferrandez :

Il a complètement paralysé la ville avec ses chantiers mal coordonnés et a coupé le budget de la STM de 25 M$.

Il a nui aux commerçants du centre-sud en organisant la Formule E, dont il cache toujours le nombre de billets vendus.

Il y a énormément de commerces vacants au centre-ville et dans d’autres arrondissements contrôlés par Coderre.

Sur les Promenades Hochelaga-Maisonneuve (Maire : Réal Ménard – Équipe Coderre), le taux d’inoccupation 2016 est de 27,5 %.

 

5 grandes raisons de voter POUR Valérie Plante et Projet Montréal (parmi tant d’autres…)

Les gens qui ont une sensibilité minimale pour le bien commun et le vivre ensemble comprennent assez vite pourquoi il faut mettre Denis Coderre dehors de l’Hôtel de ville le 5 novembre prochain. Mais certaines personnes m’ont demandé quelles sont les raisons de voter pour Valérie Plante à sa place. C’est une question facile à répondre mais pas nécessairement courte tellement il y a de bonnes raisons d’élire la première mairesse de l’histoire de Montréal.

J’ai donc mis à l’épreuve pour vous mon esprit de synthèse et vous ai résumé ça en 5 phrases. Mais comme chacune de ces phrases renvoie à des dizaines de faits et de dossiers divers, j’ai par la suite explicité chacun des 5 points avec de nombreux exemples et hyperliens pour ceux et celles qui voudraient un peu plus de viande autour de l’os.

Alors voilà : en gros, il faut voter pour Valérie Plante parce que :

– entre un passé de militante contre les inégalités sociales comme celui de Valérie et un autre comme politicien Libéral impliqué dans le scandale des commandites comme ce cher Denis, « y’a pas photo », comme on dit;

– entre la représentante d’un parti qui applique à la lettre l’esprit du financement populaire depuis sa fondation il y a dix ans et un type qui multiplie les contrats de gré à gré sans appel d’offre et « oubli » que ses amis douteux (Rizzuto…) lui font des chèques de 25 000$, le choix n’est pas très difficile non plus;

– entre une mairesse qui se déplace à vélo et veut rendre le transport en commun plus abordable tout en augmentant l’offre de bus et de métros et un maire toujours en char qui coupe dans le transport en commun depuis 4 ans et scrappe des trottoirs pour des chars (et des votes), l’avenir est vraiment du côté de la première;

– entre une femme déterminée à aménager sécuritairement TOUTES les rues dangereuses, évitant tant de morts inutiles, et un maire qui se rabat lâchement derrière la passéiste et révoltante notion de « fluidité » du traffic, il y a urgence de stopper l’hémorragie;

– et entre un maire autocrate obsédé par l’industrie du sport et du divertissement (stade de baseball, formule E, etc) et une mairesse qui ne veut plus engloutir l’argent des montréalais.es dans ces projets pharaoniques sans consultation populaire sur ces questions, mon choix est fait…

 

Je vais donc reprendre maintenant chacune de ces 5 grandes raisons avec plus de détails, mais les faits colligés ci-dessous sont loin d’être exhaustifs : d’autres listes des méfaits de Coderre sont encore plus complètes, et tous les bienfaits d’une administration Projet Montréal sont exposées dans les 60 pages de leur programme. Mais les nombreux exemples qui suivent permettent de constater encore plus à quel point la différence est criante entre les deux !

En fait, je peine à me souvenir dans l’Histoire récente d’un moment où les gens moindrement progressistes ont eu un choix aussi facile et évident à faire pour sortir un petit autocrate hypocrite sans envergure et le remplacer par une grande dame au service de l’ensemble de la population.

Encore faut-il prendre le 15 minutes nécessaire pour aller voter le 5 novembre (ou le 29 octobre par anticipation)…

D’ailleurs, si vous voulez un rappel, inscrivez-vous dès maintenant sur le système d’autopointage de Projet Montréal (et aussi pour que les bénévoles de Projet Montréal puissent se concentrer sur des appels et des visites surtout aux indécis.es.).

* * *

 

  • En matière d’intégrité (ou si le passé est garant de l’avenir…) :

Alors que Denis Coderre…

– Traîne un lourd passé de corruption en étant cité dans le rapport de la Commission Gomery pour avoir accepté des billets dans les loges du Centre Bell de Jean Lafleur qui a écopé de 40 mois de prison; pour avoir tenu des pratiques contraires aux lois électorales dans son comté de Bourassa en 1997; pour avoir utilisé un collecteur de fonds associé au Groupe Séguin (Génius) qui collectait des enveloppes de 10000$, 15000$ et 20000$ auprès de ses sous-contractants.

– Recrute dans son parti 24 anciens élus d’Union Montréal qui fut l’administration la plus corrompue de l’histoire de Montréal.

– Octroie plusieurs contrats de gré à gré : de 21 000 $ à un solliciteur de dons de son parti pour participer aux rencontres du comité Mobilité Montréal au taux horaire de 120 $ l’heure; de 110 000 $ à Michel Dorais, ex-sous-ministre à l’Immigration ayant travaillé à ses côtés, pour coordonner l’accueil aux réfugiés syriens, sans appel d’offres et sans suivre le processus de dotation; de 24 999 $ à Robert Bouvier, bonne connaissance, pour négocier avec la Fraternité des policiers de Montréal; de 20 000 $ à son ami Richard Phaneuf pour le dossier de l’ouverture des bars.

– Nomme un ami journaliste candidat défait de son parti à la tête de la STM et purge Benoît Dorais de son poste de président du conseil d’agglomération après qu’il se soit joint à Projet Montréal; purge aussi Marvin Rotrand de son poste de vice-président du conseil d’administration de la STM parce qu’il n’a pas joint son parti.

– Quand il était député, a encaissé en 2012 un chèque de 25 000 $ d’un ami pour financer son combat judiciaire contre le hockeyeur Shane Doan et avait toujours juré avoir payé ses frais d’avocats avec son propre argent dans cette saga. Le Journal de Montréal a ensuite mis la main sur le chèque qui avait été fait par l’homme d’affaires Jean Rizzuto à Denis Coderre. Coderre a d’abord nié avoir reçu un chèque de 25 000 $ de son ami Rizzuto. Ce n’est que quand Le Journal a offert de lui montrer une copie du chèque que Denis Coderre a, comme par magie, retrouvé la mémoire.

De son côté, Valérie Plante…   

– A fait des études en anthropologie et a poursuivi avec une maîtrise en muséologie et un certificat en intervention multiethnique. Elle s’engage ensuite dans la lutte contre les inégalités sociales, d’abord sur le terrain, puis en politique. Son parcours professionnel la met en contact avec les secteurs culturels, communautaires et syndicaux, où elle œuvre comme coordonnatrice de projets et comme coordonnatrice des communications. Elle s’implique auprès de différentes communautés, notamment en Amérique latine. Ces expériences nourrissent son intérêt pour la justice sociale, la lutte contre la pauvreté et la participation citoyenne. Elle soutient des femmes immigrantes victimes de violence conjugale lors des processus juridiques, dispense des cours d’autodéfense aux femmes et aux enfants, et met en place à travers le pays des programmes de formation destinés aux jeunes femmes.

–  Valérie Plante présente une équipe paritaire, diversifiée et compétente pour diriger Montréal

Projet Montréal est le seul parti à présenter une équipe entièrement paritaire, et ce, à tous les postes. Il s’agit d’une première à Montréal et d’un geste symbolique fort en politique municipale, où les femmes sont traditionnellement sous-représentées. Et bien sûr, en plus d’une équipe paritaire, Projet Montréal propose aux Montréalais et Montréalaises de porter au pouvoir la première mairesse de l’histoire de Montréal, Valérie Plante. L’équipe de 103 candidats et candidates de Projet Montréal est aussi constituée à 40 % de personnes issues des minorités visibles, de l’immigration, de la diversité sexuelle et des personnes en situation de handicap. Comme le dit Valérie Plante : « Cette équipe compétente et diversifiée qui tranchera avec le one man show des quatre dernières années. ».

 

  • En matière de contrôle des dépenses et de transparence :

Alors que Denis Coderre…

– Dépense 1 milliard $ pour fêter un 375e anniversaire de la ville, alors que le Canada dépense 500 millions $ dans tout le pays pour le 150e du pays;

– Dépense 40 millions $ pour construire un amphithéâtre au parc Jean-Drapeau sans analyse de retombées directes pour Montréal (tout en privatisant un espace public sans contribution du privé);

– Dépense 24 millions $ sur la Formule E et une marge de 10 millions $, sans étudier les retombées et sans consulter + 7,5 millions $ pour des murets que la Ville pouvait louer à bien moindre coût + 5,3 millions $ pour couvrir les services fournis par les employés municipaux et les prêts d’équipements pour assurer la sécurité (tout en faisant enclaver plus de 1 100 résidents pendant plusieurs semaines pour la course de Formule E)

 

Valérie Plante s’engage à :

Mettre sur pied une commission de reddition de comptes afin d’éviter les dérapages dans les projets de la ville

Car pour elle : « Nous ne pouvons accepter que la rénovation du gazebo Mordecai-Richler coûte le double de ce qui avait été prévu et se termine avec trois années de retard. Nous ne pouvons accepter que la Ville investisse 24 M$ d’argent public dans la Formule E sans explication ni bilan satisfaisant. Nous ne pouvons accepter que la facture du Stade de soccer de Montréal passe de 28 M$ à 52 M$ sans que quiconque n’ait à répondre de ses actes. »

– Ouvrir les livres du 375e de Montréal et à faire la lumière sur toutes les dépenses

Plusieurs dépenses liées au 375e de Montréal ont fait couler beaucoup d’encre. Les « troncs de granit » sur le mont Royal qui ont coûté 3,5 M$ en sont un exemple, tout comme la promenade Fleuve-Montagne, qui a coûté 50 M$. La Société du 375e a obtenu, à elle seule, 125 M$ d’argent public à dépenser, provenant de la Ville de Montréal et des gouvernements du Québec et du Canada. Et puisque la Société du 375e est un organisme à but non lucratif (OBNL), elle n’est pas soumise à la Loi sur l’accès à l’information et toutes ses dépenses peuvent demeurer secrètes. Valérie Plante rendra publiques, au lendemain de l’élection, toutes les dépenses réalisées par la Société du 375e. Pour y arriver, Projet Montréal adoptera une politique pour forcer tous les OBNL qui font affaire avec la Ville à rendre publics leurs rapports annuels.

– S’opposer au développement immobilier dans Pierrefonds-Ouest

Valérie Plante s’oppose catégoriquement au développement immobilier prévu en plein cœur du dernier et plus vaste espace vert sur l’île. Au contraire, afin de protéger ce territoire, Projet Montréal propose de créer le premier parc national urbain sur l’île de Montréal.

 

  • En matière de transport collectif :

Alors que Denis Coderre…

– Coupe 25 millions $ dans le budget de la STM en 2014 et provoque une baisse d’achalandage

– Diminue à son arrivée le nombre d’autobus et de routes de la STM toujours non comblés

– Fait reporter l’achat de 500 autobus et les investissements dans le métro

– Retire 300 millions $ d’investissements à la STM sur 3 ans que ce qui était prévu dans son plan de développement

– Nie les pannes de métro alors qu’elles ont augmenté de 50%

– Repousse encore la construction du prolongement de la ligne bleue de métro qui devait être inaugurée en 2006

 

Valérie Plante s’engage à :

– Rendre le transport en commun plus abordable

En place une tarification sociale à la STM où les personnes sous le seuil de faible revenu obtiendront un rabais de 40% du prix de la passe mensuelle de la STM. Les enfants de moins de 12 ans auront accès au réseau de la STM gratuitement, une mesure concrète pour attirer et retenir les familles sur l’île. Les personnes âgées de 65 ans et plus auront aussi accès au réseau de la STM gratuitement, une mesure déjà implantée dans plusieurs municipalités québécoises, dont Laval depuis 2014.

« En 2013, les Montréalais s’étaient fait promettre une tarification sociale qui n’a jamais vu le jour. Alors que le maire sortant est allé à Québec pour obtenir l’ouverture des bars jusqu’à 6 h, nous allons aller à Québec pour obtenir des gains afin d’améliorer la mobilité et l’autonomie des Montréalais, peu importe leur âge ou leur statut. » – Valérie Plante

– Ajouter 300 bus hybrides à la flotte de la STM d’ici 2020

Ces ajouts permettront à la STM d’atteindre son objectif de 2089 bus en service en 2020, objectif inclus dans son Plan stratégique 2020, objectif abandonné par la STM cet automne dans son nouveau Plan stratégique 2025.

« À l’heure actuelle, avec les problèmes de congestion que connaît Montréal, le transport collectif est plus que jamais une priorité et il serait irresponsable de repousser la mise à niveau du parc d’autobus à 2025. Pour une administration Projet Montréal, améliorer l’expérience client, c’est d’abord bonifier l’offre du réseau d’autobus et doter la STM d’une flotte suffisante d’ici 2020 pour que les gens n’aient plus à s’entasser comme des sardines tous les matins pour se rendre au travail.  » – Valérie Plante

Construire une « ligne rose » de métro

Cette nouvelle ligne rose permettra de soulager la ligne orange et d’offrir un service de transport collectif performant à des quartiers mal desservis

– Projet Montréal s’engage, avant la fin d’un premier mandat, à effectuer «la première pelletée de terre» d’une nouvelle ligne de métro, ligne rose, une diagonale qui devrait relier Montréal-Nord au centre-ville. Une telle ligne pourrait désengorger la ligne orange, surtout entre Jean-Talon et Berri-UQAM.

«Je serais la mairesse du transport collectif. L’Est de Montréal a besoin de transports collectifs et ce sera ma priorité.» – Valérie Plante

 

  • En matière de sécurité des piétons et des cyclistes :

Alors que Denis Coderre…

 

– Refuse de faire installer des barres latérales sur les camions de la Ville et des sous-traitants

– Bloque au comité exécutif un projet de piste cyclable proposé par ses experts sur l’avenue des Pins où un décès survient par la suite

– Refuse de construire des pistes cyclables sur des rues en restauration complète comme Papineau

– Demande le retrait de la piste sur la rue Laurier dans le cadre de sa reconstruction alors qu’elle était dans les plans et l’appel d’offre

– Refuse qu’une piste cyclable soit construite sur Atwater

– Effectue les travaux sur St-Michel sans verdir et sécuriser l’artère en même temps

– Décide de réduire le trottoir Brébeuf à 60 cm et refuse par la suite le plan correctif du trottoir Brébeuf produit par l’arrondissement suivant la recommandation de l’ombudsman

– Transforme 65% des rues résidentielles en artères administrées par la ville-centre avec sa réforme sur le financement des arrondissements, ce qui rend très difficile pour les arrondissements de sécuriser ces rues au statut d’artère avec des trottoirs en saillie, par exemple

– Adopte le slogan « Vision Zéro » pour les piétons et cyclistes tués par des voitures mais fait preuve dans les faits de zéro vision comme en fait fois cet extrait d’une récente entrevue du journaliste Patrick Lagacé avec Dr. Patrick Morency :

« Patrick Morency, médecin spécialiste en santé publique à la Direction régionale de Montréal, étudie depuis 15 ans la prévention des blessures des usagers de la route à Montréal. Il connaît dans le fin détail les ingrédients de la Vision Zéro.

Le premier principe de Vision Zéro est bien simple, selon le Dr Morency : « Si la vie humaine est importante, elle n’est pas subordonnée à la fluidité de la circulation automobile. C’est important parce que souvent, ce qui entrave la création d’infrastructures pour protéger piétons et cyclistes, c’est qu’on se dit que ça va ralentir la fluidité des véhicules. »

Bref, si le maire est sérieux à propos de Vision Zéro, il doit cesser de parler de la « fermeture » de Camillien-Houde comme s’il s’agissait d’une hérésie. Et on ne parle pas de « fermer » la voie. La vraie Vision Zéro ne déforme pas les enjeux de sécurité routière.

Si Vision Zéro était plus qu’un slogan à Montréal, la portion de la rue Saint-Denis où s’est tuée la cycliste Mathilde Blais en 2014 aurait été sécurisée par une piste cyclable, en accord avec Vision Zéro et avec les recommandations du coroner. Ce n’est pas le cas… trois ans plus tard.

Si Vision Zéro était plus qu’un slogan, la rue Saint-Denis entre Sherbrooke et Mont-Royal n’aurait pas été reconstruite à l’identique – sans piste cyclable protégée et sans saillies de trottoirs aux intersections – comme elle l’a été l’an dernier.

Si Vision Zéro était plus qu’une affiche publicitaire qui donne bonne conscience, le boulevard Saint-Michel ne serait pas, lui non plus, en train d’être refait à l’identique, sans piste protégée pour les cyclistes et sans saillies de trottoirs…

J’ai demandé au Dr Morency si, au-delà des slogans et des affiches publicitaires, Montréal était vraiment une ville de type Vision Zéro, une ville qui aménage l’espace physique pour éviter au maximum les tragédies impliquant les usagers les plus vulnérables de la route…

Réponse : « Vision Zéro à Montréal ne s’est pas traduite par des réaménagements pour piétons et cyclistes, pour Saint-Denis et pour Saint-Michel. On a reconstruit à l’identique. Ce n’est pas cohérent avec Vision Zéro. »

 

Valérie Plante s’engage à :

– Sécuriser les intersections de Montréal sans attendre que des morts s’y produisent

En septembre 2016, l’administration sortante a avisé tous les arrondissements que les demandes de modification des feux de circulation seraient évaluées en fonction du nombre de collisions impliquant des cyclistes et des piétons survenues à l’intersection visée. Par exemple, pour obtenir un nouveau feu piéton, les arrondissements doivent prouver que trois collisions ou plus impliquant un piéton sont survenues à l’intersection visée pendant trois années consécutives.

À l’opposé, Projet Montréal s’engage à sécuriser les intersections dangereuses dès qu’une demande est formulée, sans attendre qu’une collision s’y produise.

« Il est absolument inconcevable que les arrondissements de Montréal doivent comptabiliser les blessés graves et les morts qui surviennent aux intersections avant d’obtenir les changements de signalisation qu’ils réclament. En suivant la logique de l’administration sortante, il faudrait attendre un minimum de 5000 décès ou blessures graves pour sécuriser l’ensemble des 2500 intersections régies par des feux de circulation que compte Montréal. Ce n’est pas sérieux. Aucun décès ou blessé grave n’est acceptable. Projet Montréal travaillera sans relâche pour atteindre les objectifs de la Vision Zéro et sécuriser les intersections dès que le besoin se fait sentir. » – Valérie Plante

–  Créer un réseau express vélo sécurisé à Montréal

Chaque jour, à Montréal, 116 000 déplacements sont effectués en vélo. Pourtant, les infrastructures sécuritaires offertes aux cyclistes se font encore trop rares. Au cours des trois derniers mois, quatre cyclistes ont perdu la vie dans les rues de Montréal. Valérie Plante s’engage à créer un Réseau express vélo (REV) qui prévoit la création de 140 km de pistes cyclables sécurisées réparties sur 7 axes très achalandés pour la circulation cycliste. Ce projet fait partie de la stratégie vélo de Projet Montréal qui vise à garantir la sécurité de tous les usagers, à bonifier le réseau existant en créant les liens cyclables manquants, à améliorer l’accès au centre-ville et à mieux desservir les quartiers enclavés.

« Tant de Montréalais aimeraient prendre leur vélo pour se déplacer au quotidien, mais n’osent pas le faire parce que les aménagements ne sont pas sécuritaires et qu’ils craignent pour leur vie. Le réseau cyclable de Montréal a été construit dans les années 1980 et n’est plus adapté. Il faut construire de nouveaux aménagements qui répondent aux besoins des cyclistes d’aujourd’hui. »  – Valérie Plante

 

  • En matière de démocratie :

 

Alors que Denis Coderre…

 

Annonce une « consultation » sur le parc Jean-Drapeau… après avoir massacré 1200 arbres et débuté la construction de l’amphithéâtre d’Evenko

– Tient une exposition sur le baseball à l’hôtel de ville pour appuyer son projet de ramener les expos et construire un stade de baseball aux frais des contribuables

– Dépense 17,6 millions $ pour des terrains de baseball mais seulement 3 millions $ pour les logements sociaux

– Empêche les arrondissements de transformer leurs terrains de base-ball pour un autre usage sportif

– Déclare le statut de « ville sanctuaire » de Montréal sans consulter le gouvernement fédéral et autres intervenants

– Ne détermine pas comment la ville va implanter le statut de ville sanctuaire et ne donne aucune directive aux policier qui doivent dénoncer les gens sans statuts aux agents de l’immigration

– Appelle le chef de police pour se « défouler » après que le journaliste Patrick Lagacé ait réclamé une preuve de paiement d’un constat d’infraction, entraînant l’espionnage journalistique et déclenchant la commission Chamberland sur la protection des sources journalistiques

– Appuie les élus de son parti lorsqu’ils demandent des dons pour son parti à des promoteurs immobiliers de projets à l’étude par la Ville

– Redistribue les revenus consentis aux arrondissements avec sa réforme du financement des arrondissements, qui force les arrondissements centraux dirigés par l’opposition à boucler leur budget à coup de taxes spéciales, mais favorise les quartiers périphériques dirigés par son parti

– Retire l’obligation à ses invités de s’enregistrer auprès des agents de sécurité de l’hôtel de ville depuis plus de trois ans, ce qui aurait permis à des entrepreneurs de la construction, des hommes d’affaires, des lobbyistes et des représentants d’une firme travaillant dans l’événementiel de franchir les portes de l’hôtel de ville ces dernières années sans voir leur nom être enregistré.

Valérie Plante s’engage à :

– Ne pas dépenser d’argent public dans un nouveau stade de baseball

Valérie Plante, s’engage à ne pas dépenser l’argent des contribuables montréalais dans la construction d’un nouveau stade de baseball majeur sans que ces derniers aient été consultés. Elle en a pris l’engagement quelques jours après le conseil municipal au cours duquel Denis Coderre a encore une fois refusé de confirmer le montant qu’il était prêt à dépenser sur un nouveau stade de baseball. Alors que des villes américaines ont investi jusqu’à 500 millions de dollars US pour accueillir un nouveau stade, Projet Montréal considère qu’une telle décision ne peut être prise sans que les Montréalais soient d’accord.

– Appuyer trois engagements forts en matière de démocratie participative dans Rosemont – La-Petite-Patrie

Car après deux mandats à la tête de l’arrondissement Rosemont—La-Petite-Patrie, Projet Montréal veut continuer à innover en réalisant de nombreuses initiatives de démocratie participative avec trois mesures phares : les comités milieux de vie, le budget participatif et les commissions permanentes.

Les comités milieux de vie auront pour objectif de permettre aux citoyens de participer aux décisions d’investissements dans les aménagements de l’arrondissement.

Chacun des 25 comités milieu de vie sera doté d’un budget participatif de 10 000 $ annuellement mis à leur disposition (une enveloppe totale de 250 000$ par année !). Les comités de citoyens pourront ainsi proposer et réaliser des projets liés à leur environnement immédiat

L’équipe locale de Projet Montréal dans Rosemont—La-Petite-Patrie veut enfin mettre sur pied des commissions permanentes. Si elles sont fréquentes au niveau de la ville centre, elles n’existent pas en ce moment au niveau de l’arrondissement. Chose inédite, une administration locale de Projet Montréal y inclurait une représentation des citoyens et des acteurs du milieu.

Pour que Montréal accède réellement au 21e siècle, elle doit accepter que les citoyens soient parties prenantes du processus décisionnel. En offrant des espaces participatifs aux citoyens, on contribuera à renforcer le sentiment d’appartenance à la communauté ainsi qu’à favoriser l’enracinement des familles dans chaque quartier.

Valérie Plante a de très réelles des chances de battre Denis Coderre aux élections municipales du 5 novembre prochain

D’ici la fin de la campagne, je publierai ici une petite revue de presse hebdomadaire sur la campagne, histoire de vous donner en masse de munitions pour convaincre les gens que la meilleure chose qu’ils ont à faire pour leur avenir à Montréal, c’est de voter pour Valérie Plante et Projet Montréal le 5 novembre prochain !

[et non, je ne suis pas « objectif » tabar…]

Car pour une fois, le choix à une élection ne peut pas être plus clair : le statut quo passéiste des vieux néandertaliens du tout à l’auto des années 1950, ou un parti qui veut que chaque quartier redevienne un milieu de vie sécuritaire et convivial pour tous les montréalais.es.

En effet, Valérie Plante a de très réelles des chances de battre Denis Coderre aux élections municipales du 5 novembre comme le montre le sondage de Recherche Mainstreet/Qc125.com paru le 27 septembre 2017. Et en particulier si les jeunes sortent voter en force.

Imaginez qu’on fasse la différence le 5 novembre… Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais on ne serait plus obligé de se réveiller la nuit pour passer en revue les 375 raisons de détester Denis Coderre ! [vraie compilation qui donne le vertige…]  Et on aurait des gestes concrets rapidement pour éviter que des piétons et des cyclistes se fassent tuer à toutes ces intersections dangereuses que la ville centre refuse de sécuriser au nom de la passéiste et révoltante « fluidité automobile » à tout prix. Juste un exemple parmi tant d’autres…

En voici d’autres :

Luc Ferrandez écrit :

« Devinez combien nous allons construire de saillies l’an prochain ? 4 ou 5 . Au lieu des 20 à 30 que nous faisions à chaque année.

Je viens de voir les plans de saillies proposées et elles étaient toutes médiocres (toutes des demies saillies). Je les ai donc refusées. Explication : une directive de la ville centre n’autorise plus les travaux de verdissement, d’embellissement ou de sécurisation sur les artères. L’objectif est de consacrer toutes les ressources à la réparation de la chaussée. Comme 60% de nos rues ont été transformées en artères (y compris des rues comme Gilford) et comme les saillies sont sur les coins de rues, elles touchent presque toutes à des artères.

Seigneur, je sais que vous n’avez pas le temps d’écouter nos prières en ces temps de tremblements de terre et d’ouragans mais pourriez vous vous arranger quand même pour que Valérie soit élue ? »

Ce à quoi  Yvon D. Ranger ajoute : « Estie d’câlisse de tabarnak de criss de saint ciboire de boyenne !!!

Cette liste d’ustensile d’église était dédiée à Denis Coderre, « Maître après Dieu » qui a transformé plein de rues du Plateau en artères pour être bien sûr qu’elle vont rester laides et dangereuses… »

 

Sur https://www.facebook.com/projetmontreal/photos/a.409236985707.208090.198195040707/10155523375530708/?type=3&theater , Marianne Giguère écrit :

« Il y a beaucoup d’enjeux qui préoccupent beaucoup de monde dans une grande ville. Autant d’occasion pour un.e candidat.e à la mairie de faire connaitre et valoir ses idées et sa vision. C’est précisément l’objectif d’une campagne électorale.

Quand on a des idées et une vision, évidemment, ou quand on ne craint pas que celles de l’adversaire soient meilleures. »

Et Yvon D. Ranger commente ainsi : « Poser la question, c’est y répondre… Coderre fait le bully baveux et arrogant à longueur d’année à l’Hôtel de ville. Mais à tivi pis à rédio, y’a pas mal plus de monde qui écoute, fait que son « style » devient comme un peu plus gênant on dirait… »

 

Sur http://journalmetro.com/actualites/montreal/1206009/plaidoyer-pour-faire-du-velo-un-enjeu-electoral/ , Christine Gosselin écrit :

« Et Équipe Coderre qui dévoilera ses engagements vélo demain : mais qui est assez amnésique pour croire que quelque promesse qu’il soit serait tenue par ces gens qui en quatre ans n’ont rien fait que peinturer l’asphalte ici et là, qui ont déconstruit une partie de la piste sur Brébeuf, sur Rose-de-Lima, qui ont annulé la piste sur Laurier Ouest dans Outremont, sur l’avenue des Pins, qui ont crée des fausses vélorues dangereuses sur St-André et Mentana? Qui ont reconstruit le boulevard St-Michel à l’identique? Qui n’ont même pas fait poser des supports à vélo au centre-ville! Pour faire de Montréal une ville cycliste, ça prend la volonté de prendre à l’auto et donner au vélo et de cette volonté, entre 2013 et 2107, Équipe Coderre en a démontré aucune. La piste sous le viaduc St-Laurent dont Équipe Coderre ose se targuer, elle est du mandat précédent, avant Coderre. Depuis, on fait du surplace. On emprunte les trottoirs sous les autres viaducs. On continue de poser des vélos fantômes. »

 

Sur https://www.paris.fr/journeesansmavoiture , Marianne Giguère écrit :

« Bien que peu étendue sur le territoire du centre-ville, la Journée sans ma voiture était quand même significative, jadis, à Montréal. Depuis 4 ans, elle s’est vue réduite à une peau de chagrin, puis elle a fini par disparaître complètement.
C’est juste honteux. Déplorablement honteux. »

 

Sur http://ocpm.qc.ca/fr/parcjeandrapeau  , Anne-Marie Sigouin, porte-parole de Projet Montréal en matière de patrimoine, affirme :

« L’Office de consultation publique de Mtl a reçu le mandat de l’administration Coderre de sonder la population montréalaise en vue du prochain Plan directeur pour le parc Jean-Drapeau… APRÈS avoir :
– investi 73,4 M $ de fonds publics pour la construction d’un amphithéâtre « naturel » de 65 000 places fait presque entièrement de béton, la création d’un « village événementiel » et de l’Allée Calder – encore du béton – et l’aménagement d’une promenade riveraine (prévue depuis 2013 et dont le trajet est significativement réduit).
– abattu plus de 1 000 arbres, abandonné le projet (annoncé en 2013 après une consultation publique…) de restaurer et redonner vie au site emblématique de la Place des Nations, et démoli des bâtiments de service en bon état.
Ça ne fait aucun sens… »

 

Et finalement, un appel aux jeunes :

Christine Gosselin écrit :

« Bonjour les 18-34 ans! Si pour une fois vous accotez les taux de participation des autres groupes d’âge à l’élection municipale, Valérie Plante remplacera Denis Coderre à la mairie, et des gens qui pensent à l’avenir dans les mêmes termes que vous seront aux commandes de toutes les décisions qui concernent Montréal. Tout ce que vous avez à faire, c’est exercer votre droit démocratique et affirmer votre préférence.
Mettez le 5 novembre à votre agenda. C’est de votre ville et de son avenir qu’il s’agit. »

Joignez le mouvement aujourd’hui, inscrivez votre intention de vote pour nous donner un solide coup de main : nous comptons sur vous! ➡ bit.ly/JeVotePM

Semaine Coderre, semaine de misère

Les publications sur ce blogue ont été arrêtées depuis quelques mois par manque de temps. Pour l’instant, je n’en ai pas beaucoup plus, mais s’il y en a un qui pouvait me faire sortir de cette pause, c’est bien le nombril autocrate qui nous tient lieu de maire ! Donc juste pour cette semaine, voici quelques « faits saillants » de Denis, garrochés ici comme dans le bon vieux temps… Je me dis que l’important c’est d’abord et avant tout que cette info circule. Et comme il y a une campagne électorale municipale qui s’en vient cet automne, il est fort probable qu’à moyen terme vous retrouviez de l’activité à cette adresse…

* * *

Commençons par ce grand moment de démocratie où Coderre traite Projet Montréal de secte au lieu de répondre à ses inquiétudes légitimes sur l’abolition des référendums municipaux, mesure emblématique de la démocratie s’il en est une.

Richard Ryan, conseiller municipal de Projet Montréal, commentait ainsi cet événement :

« J’ai partagé cette semaine ce petit extrait du dernier conseil où la cheffe de Projet Montreal et candidate à la mairie de Montreal en novembre prochain, questionne le maire sur les raisons de mettre fin aux possibilités de référendum demandé par les citoyens.

Après plus de 11000 vues de cet extrait et plus d’une centaine de partages, dont plusieurs ont trouvé odieux et arrogante la réponse du maire. J’en remet aujourd’hui car Valerie Plante a fait mention que le responsable de la stratégie Centre-Ville Richard Bergeron, ait rencontré un groupe de promoteurs immobilier qui ont payé $360 chacun afin d’en connaître davantage sur les orientations de l’administration Coderre sur le développement du Centre-Ville.

Quand on a du cash, on a des privilèges d’avoir de l’info particulière et un accès aux décideurs afin de tenter d’influencer les décisions à venir.

Ça m’étonne qu’il n’y en ait pas eu beaucoup qui ont porté une attention particulière à cette pratique qu’on croyait terminée avec la fin de l’ère Tremblay/Applebaum/Zampino. Il me semble qu’après les années qu’on a vécu il nous faut un rempart contre ces pratiques. »

* * *

On apprenait aussi la semaine dernière que Denis Coderre, qui a déjà accordé un budget de 111 millions $ à la Société des célébrations du 375e anniversaire de Montréal, prendra un quart de million de plus de nos taxes pour financer son gros party VIP pour inaugurer ce cirque. On pensait avoir atteint le fond du baril avec ses souches en granit sur le mont Royal, mais non !

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Et puis tiens, une petite dernière, celle qui a vraiment gâché ma semaine : pendant que vous vous gelez le cul à attendre un autobus qui ne passera jamais, ou êtes pris dans un bouchon de circulation sans fin, Denis Coderre veut se payer un héliport avec de l’argent public!

Qui est assez désinformé pour croire à la version officielle du 11 Septembre?

signe-illuminati-lucifer-berlusconiVoilà ce qu’un média le moindrement sérieux devrait poser comme question. Ce n’est pas le cas de Radio-Canada qui titrait sur son site web la veille du 15e anniversaire de ce triste événement : « Qui ne croit pas à la version officielle du 11 Septembre? ». Déjà poser la question par la négative sous-entend de façon évidente que si vous ne croyez pas à une version « officielle », c’est que vous êtes forcément pas mal à côté de la track. Bref, c’était plutôt mal parti comme reportage.

Et ça n’allait pas s’améliorer, la dernière phrase du chapeau se lisant comme suit : « Incursion dans la théorie du complot la plus tenace de notre époque. » Ça y est, l’article n’était même pas commencé qu’on sortait l’artillerie lourde pour bien faire comprendre qu’on allait parler de crack pots. Et pour être bien certain qu’on allait y croiser des illuminé.es, on nous criss un bel œil paranoïaque qui bouge dans un triangle sur fond de page tout en noir, wow !

On sait donc déjà qu’à partir d’ici on aura droit à tout sauf à du journalisme sérieux. Alors pourquoi continuer la lecture ? Peut-être parce que c’est ce que disent les grands médias sur ce genre d’événements historiques, ou plutôt ce qu’ils ne disent pas, qui montre le plus clairement leur duplicité. Et ça fait quand même du bien de la décrier au grand jour cette duplicité, non ? Alors continuons un peu, juste pour le fun d’analyser quelques préjugés bien sentis de notre journaliste. Préjugés qui ne sont qu’au fond que cette « version officielle » intériorisée inconsciemment et qu’il est évidemment incapable de remettre profondément en question. Des plans pour que ça l’amène à se poser d’autres questions, genre où sont passés tous les amérindiens qui peuplaient les États-Unis avant l’arrivée des colons, où pourquoi les États-Unis sont perpétuellement en guerre…

« elle réclame une enquête indépendante, véritable mantra du mouvement pour la vérité sur le 11 Septembre. »

Un mantra… Le choix du mot n’est pas innocent. Ça résonne trop bien avec l’œil dans le triangle. Réclamer le truc de base que toute véritable démocratie aurait dû mettre en place suite au 11 septembre (plutôt que l’enquête interne qui a suivi le nettoyage ultra-rapide du site… « la police qui enquête sur la police », quoi…), c’est donc ici une lubie de hippie à tendance bouddhiste qui répètent la même chose depuis 15 ans sans trop savoir pourquoi. Comme un mantra, n’est-ce pas ?

« Personne dans le mouvement ne dit que le gouvernement est derrière les attaques. On ne le sait pas », dit-elle avec aplomb, affirmant du même souffle qu’il est « fort probable » que des « éléments » au sein du gouvernement américain étaient au courant.

Le passage précédent est un cas d’école de l’usage abusif des guillemets pour faire paraître un peu cave la personne citée. Genre, je mets des guillemets car elle a dit ça, mais entre nous, on s’entend, c’est de la paranoïa irrationnelle. Surtout quand quelqu’un dit quelque chose avec aplomb, et qu’elle affirme du même souffle deux affaires louches entre guillemets ensuite…

L’encadré suivant intitulé « Bref exposé de théories du complot entourant le 11 Septembre. » permet de rappeler l’extrême malhonnêteté intellectuelle entourant l’utilisation de l’expression « théories du complot », en particulier en ce qui concerne le 11 septembre. De deux choses l’une ici. Ou bien on définit un complot comme des communications ou des rencontres secrètes visant à favoriser ses intérêts privés au détriment du bien commun. Si c’est le cas, il faut bien admettre qu’il y a ici des ligues majeures et que ce sont les ultra-riches qui se croisent aux rencontres Bilderberg, par exemple, qui en font partie. Il faudrait rappeler à chaque fois qu’on utilise l’expression « théorie du complot » que ce sont d’abord ces gens-là qui en font, des complots, et que tout le reste n’est que menu fretin. Car, et c’est la deuxième chose, si on est assez abruti soi-même pour prendre au sérieux quelques autres abrutis du far-web qui délirent dans leur sous-sol et les amalgamer à des journalistes sérieuses comme Julie Lévesque par exemple, ben on a un autre estie d’problème…

Revenons à notre torchon radio-canadien (mais pas pour longtemps car je commence déjà à me lasser et j’ai autre chose de mieux à faire…)

Julie Lévesque évoque de nombreuses preuves incriminantes; des arguments qui jouent en boucle depuis des années dans les cercles conspirationnistes.

Des arguments qui jouent en boucle depuis des années dans les cercles conspirationnistes. Aussi bien écrire qu’elle radote et qu’elle a une démence présénile, tant qu’à y être, chose.

répond-elle du tac au tac.

Elle ne réfléchit pas avant de parler, c’est normal, c’est une conspirationniste.

La population n’a pas besoin de connaissances en ingénierie pour constater que le gouvernement « camoufle » des informations, croit celle qui a fait des études universitaires en langues et en sciences sociales.

Ah là, c’est du grand art. Faut avoir œuvré un peu dans le milieu du journalisme pour savoir que l’endroit où tu mets des bouts de CV choisis de ton sujet peut servir autant à le glorifier qu’à le couler. Ici, bien entendu, c’est la deuxième option : comment une fille qui a un background en sciences molles pourrait-elle comprendre quoi que ce soit à ces questions qui impliquent des ingénieurs ? Le fait, justement, que du simple recoupement d’information en provenance de multiples sources officielles permet de voir  toute les incohérences de la version officielle ne change rien à l’affaire et est bien sûr passé sous silence à par notre journaleux.

Je vais m’arrêter ici parce que la bouette radio-canadienne s’étire encore sur de longues pages et que ça se met à invoquer la science en plus. De quelle science parle-t-on alors ? Parce qu’encore ici, faut pas se laisser éblouir par les mots : il y en a de la bonne, et il y en a en masse de la mauvaise aussi ! Mais ça, c’est une autre histoire, comme on dit…

Et puis tiens, si vous voulez un autre son de cloche sur un seul aspect de tout ce merdier, y’a mon alter ego, du temps qu’il écrivait au Couac, qui avait pondu ça :

Nouvelles images vidéos du Pentagone lors de l’attaque du 911. Rien ne s’éclaircit, bien au contraire

La bullshit médiatique dont on nous abreuve et les rouages de l’impérialisme que l’on tait

8c744bdf327ba6721fcc005b9651e1b9Comme j’ai parlé de choses tristes ici la dernière fois, je me dois de me resaisir et de parler cette semaine de choses… encore plus tristes ! Mais on va le faire en riant, « une si belle façon de montrer les dents » (comme le disent les Zapartistes), avec ce reportage édifiant de The Onion intitulé simplement Breaking News: Some Bullshit Happening Somewhere. Réussir à absolument rien dire dans un topo de 2 minutes, faut le faire… C’est donc très marrant, mais dans un deuxième temps très troublant aussi car ça ressemble à s’y méprendre à ce qu’on peut voir dans les réseaux « d’information » continue à la tivi (bon, le clip date de 2010, mais ça n’a pas vraiment changé depuis).

Parlant de petits vidéos instructifs, la franchise, la clarté et la lucidité de ce classique d’un « economic hitman » (john Perkins) vaut aussi le détour.

Et tant qu’à y être, un petit dernier pour actualiser le propos et parce que ça va être bientôt le 11 septembre, date historique… du coup d’état au Chili en 1973. Comme l’écrit Michel Seymour :

« On ne déloge plus les présidents démocratiquement élus par l’armée, comme ce fut le cas avec Salvator Allende au Chili. On les déloge par le simulacre démocratique d’un processus de destitution. Honte à la frange mâle et conservatrice entourant le nouveau président du Brésil, Michel Temer. »

De sacrifices humains et autres petits dommages collatéraux de la politique politicenne

14021568_10154269732745708_8773087801715404850_nIl y a longtemps, des peuples primitifs sacrifiaient d’innocentes victimes pour plaire aux dieux et tenter d’éviter les épidémies, les tempêtes et autres fléaux naturels dont ils ne comprenaient pas l’origine. Les temps ont bien changé, me direz-vous, avec les Lumières, les progrès de la science et Charles Tisseyre… Mais ont-ils tant changé que ça ? N’y aurait-il pas encore quelques grands prêtres imbus de pouvoir, pas si ignorant que ça des causes réelles des maux qui nous affligent, mais d’un narcissisme et d’une cupidité sans nom qui leur permet d’accréditer même de nos jours les pratiques barbares des sacrifices humains ?

Si je pose la question, c’est bien sûr parce que la réponse est oui (et je ne suis pas le seul). Et je peux même vous donner un exemple : le maire de Montréal. D’accord, l’accusation est grave et demande quelques faits pour l’appuyer. En voici. À Montréal, comme le montre bien les cartes produites par le Dr. Patrick Morency de la Direction de la santé publique de Montréal, la plupart des piétons et des cyclistes blessés ou tués par des automobilistes (car c’est bien le type de sacrifices humains dont on parle ici) le sont aux intersections des grandes artères comme Papineau, St-Denis, Du Parc, Sherbrooke, etc. (je prends l’exemple du Plateau où j’habite).

Or il importe de rappeler deux choses ici. D’une part, que les rues dites artérielles de la ville de Montréal sont sous la juridiction exclusive de la ville centre contrôlée par une majorité de suiveux du maire Coderre. Et d’autre part, qu’il existe des mesures d’appaisement de la circulation bien connues qui permettent de sécuriser de telles intersections et de réduire considérablement le risque d’accidents avec les piétons ou les cyclistes (bref de ceux et celles qui ne causent pas préjudices à la ville en s’y déplaçant). Pourquoi la ville centre sous juridiction du maire ne les applique pas comme le fait si bien Luc Ferrandez et son équipe sur les rues résidentielles du Plateau Mont-Royal ?

Je vais vous le dire pourquoi. Parce que Denis Coderre et sa gang, en bons politiciens pupulistes qu’ils sont, ne veulent pas déplaire au monde capitaliste tel qu’il va, et dont la vache sacrée emblématique est le char, symbole de luxe et d’accomplissement (pour une minorité que la majorité venut à tout prix copier, suite à un lavage de cerveau quotidien servi par des budgets de pub faramineux). C’est pour ça qu’ils acceptent que 3 personnes par jour soient blessées par des chars et que la vie d’une cycliste de 24 ans ou d’une piétonne de 66 ans soit sacrifiée environ à toutes les 3 semaines. C’est drette de même qu’il faut voir ça, et pas autrement, comme l’a bien amené Luc Ferrandez au dernier conseil de ville.

À défaut de pouvoir poursuivre au criminel cette administration et son petit pitbull souriant (vous vous imaginez le procès kafkaïen et l’inégalité des moyens financiers ?), on pourrait peut-être commencer dès maintenant à passer le mot qu’on doit absolument s’en débarasser aux prochaines élections. Parce qu’une campage électorale c’est trop court pour contrer la démagogie de « human interest » de ces politiciens professionnels soutenus aveuglément par nos grands médiocres. Mais si on s’y met dès maintenant, qu’on se réseaute et qu’on diffuse ce genre d’info scandaleuse (celle-là et bien d’autres, il y en a tellement…), peut-être qu’on peut créer ici un mouvement du genre « anything but Coderre » (cette pâle copie de Donald Trump)?

Et aussi ne pas avoir peur de signaler dans la foulée qu’il y a à Montréal un parti politique qui s’appelle Projet Montréal, qui fait une criss de bonne job comme parti d’opposition officiel et dans tous les arrondissements où il a le pouvoir d’agir, et que ce serait peut-être le temps qu’on leur donne leur chance de voir ce qu’ils peuvent faire avec la ville au complet. Ne serait-ce que sauver une vingtaine de vies par année

En bonus :

Vivre en Ville écrit :

«Si on conçoit des rues qui incitent à rouler vite, on va y rouler vite. Vous ne pouvez résoudre le problème par l’éducation ou la répression»
– Leah Shahum, directeur de Vision Zero Network

Dans les derniers mois, les collisions graves ou mortelles ont continué de se succéder, suscitant plus ou moins de réaction de la part des médias et des décideurs. Presque systématiquement, le débat a tendance à s’attarder sur les questions de sensibilisation des usagers, ainsi que du respect et de l’application de la Loi… en oubliant de questionner la forme des aménagement.

Contrairement à ce que certains semblent croire, les 3E (Enforcement, Education, Engineering) ne sont pas égaux :
« l’expérience Européenne démontre que des rues qui permettent de contrôler les vitesses et de séparer les usagers les plus vulnérables constituent de loin le facteur le plus important pour prévenir les accidents.»

Nourrir les résistances sous les étoiles et loin de la télé

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Je voudrais vous parler cette semaine d’une formidable initiative qui en est à sa septième saison déjà: le Cinéma sous les étoiles de Funambules Médias. Mais avant, pour mieux en apprécier la valeur, un petit détour par notre bête noire habituelle, les grands médiocres…

Le summum de la désinformation médiatique est souvent atteint par ce qu’on appelle « les nouvelles » à la télévision. On ne peut en effet y dire la vérité car, comme le disait Coluche, « y’a ben trop de monde qui écoutent »… Alors on vous bombarde de clips courts et désordonnés, 2 minutes sur les élections américaines, 1 minute sur le conflit en Syrie, 30 secondes sur le réchauffement climatiques, etc. Et il faudrait être capable, avec ça, de se faire une image juste de notre monde !

Par contre, pour les émotions et le sensationnel, ça on en a pour notre argent : on va vous la montrer, en long et en large, la peine des familles des victimes des attentats en France (parce que les victimes ailleurs qu’en occident, on s’en balance un peu). D’ailleurs si le peuple iraquien est lui aussi victime d’attentats terroristes, l’ennemi ce n’est plus « eux » pris dans leur ensemble (ce qui est si facile à comprendre et accroche si bien le fond xénophobe qui sommeil en nous). Alors ça devient trop compliqué à expliquer en 2 minutes et on laisse faire ces « petits détails »…

Mais en réalité, comme l’écrivait Henri Laborit dans son livre « La société informationnelle. Idées pour l’autogestion » (1973), il faudrait que chaque être humain soit libéré non pas 2 minutes mais bien 2 heures par jour pour parvenir à s’informer véritablement sur le monde complexe dans lequel il est plongé ! S’informer, ça vient de « mettre en forme ». Mettre en forme de nombreux facteurs qui interagissent souvent de manière dynamique pour générer par exemple une situation sociale donnée.

Internet nous permet aujourd’hui, avec un peu de discipline, de mettre en pratique le conseil de Laborit. Dernièrement aussi, j’ai pu constater à quel point les projections de Cinéma sous les étoiles pouvait jouer ce rôle durant l’été, et ce de façon fort agréable. Cinéma sous les étoiles c’est quoi ? C’est plus de 50 projections gratuites de documentaires à caractère social et engagé dans les parcs de nombreux arrondissements de Montréal (et même à quelques endroits à l’extérieur de la ville). Du documentaire sur des enjeux fondamentaux comme la liberté d’expression, le travail, les réfugiés, le racisme, les guerres, les méfaits des multinationales et du capitalisme en général, etc. Bref, tu vas là, tu t’assoies dans l’herbe, et tu te fais raconter une histoire par un.e documentariste, donc quelqu’un qui a fait une recherche et qui porte un regard informé sur une problématique sociale complexe. Tout le contraire d’un clip de journaleux d’un grand médiocre quelconque, quoi.

Et puis après la projection, Funambules Médias invite toujours soit le réalisateur ou la réalisatrice du film, soit quelqu’un d’ici qui connaît bien le sujet pour une discussion avec le public. Heille, un lieu d’échange toé ! T’sais, le genre de chose qui fait peur au pouvoir : des gens qui se réunissent pour parler et réfléchir ensemble ! Un peu comme ce que d’autres essaient de faire avec l’UPop Montréal, une université populaire dans les bars et les cafés de Montréal qui prend en quelque sorte la relève à l’automne et à l’hiver.

Mais pour revenir à la programmation de Cinéma sous les étoiles, j’ai pour ma part eu l’occasion de voir 4 films à date cet été, tous aussi bons les uns que les autres. D’abord au lancement de la saison au parc Laurier le 30 juin dernier avec Mahmud’s Escape qui suivait une famille syrienne en fuite de la guerre dans leur pays jusqu’en Suisse. Un mois de galère avec deux enfants à geler dehors la nuit. Et même, on peut dire qu’eux l’ont eu relativement facile, à l’époque où les frontières étaient encore poreuse. On imagine maintenant…

Et puis il y a eu jeudi passé Callshop Istambul, un peu l’inverse du film précédent, car on voit passer plusieurs réfugiés mais dans un seul lieu, une boutique d’appels téléphoniques d’Istambul, en Turkie. Le lendemain, c’était la tentative de coup d’état par l’armée turque, puis le surlendemain, celui d’Erdogan, réussi celui-là… Des films d’une actualité criante, disions-nous.

Juste pour compléter le tableau de toutes ces histoires dont vous ne verrez pas grand-chose sinon rien à la télé, le film The Ninth Floor sur l’occupation étudiante de l’université Concordia en 1969 pour dénoncer le racisme d’un professeur et la répression policière qui s’ensuivit. Qui a déjà entendu parler de cet épisode marquant de l’histoire des droits civiques au Canada ? Pas moi en tout cas. Jusqu’à ce que je me couche moins cave ce soir-là grâce à Cinéma sous les étoiles.

Et finalement, mon coup de cœur qui fut plutôt un coup de massue dans le front : La Buena Vida, sur une petite communauté autochtone du nord de la Colombie qui se fait déplacer par une grosse multinationale qui opère la deuxième plus grosse mine de charbon à ciel ouvert au monde. Trop gentil et empreint d’une sagesse ancestrale, ces gens négocient de bonne fois avec des crosseurs à cravate qui vont les relocaliser dans un désert avec promesse (non tenue bien sûr) qu’il y aurait suffisamment d’eau pour cultiver. Bref, une communauté qui perd son village dans une forêt luxuriante où ils ne manquaient de rien, leur mode de vie, leur terre, leur histoire, bref tout. Tout pour que quelques occidentaux européens aient de l’électricité à base de charbon, cette méthode passéiste de production d’énergie.

J’ai vu le film avec mon « neveux » de 19 ans. Il était aussi en tabarnak que moi en quittant le parc. Voilà peut-être comment on pourra s’en sortir : en « nourrissant les résistances » (slogan de cette saison de Cinéma sous les étoiles) des jeunes qui se détournent de toute façon de plus en plus de la télévision. Mais encore faudra-t-il leur offrir autre chose que des Pokémon Go…

L’aménagement urbain et le vélo à Montréal : sabotage constant par la ville centre et les grands médiocres au nom de la vache sacrée occidentale (le char)

J’arrive d’un week-end à Toronto. Je ne connais pas l’ensemble des réalisations cyclables de cette ville, leurs bons et leurs mauvais coups. Mais je peux vous dire une chose après m’être promené à vélo un après-midi de temps au centre-ville : à peu près toutes les rues (en tout cas les longues rues est-ouest) ont des bandes cyclables de chaque côté de la rue dans le sens du trafic. À un moment donné je me suis arrêté et je me suis dit : « Comment ils font ? » Et là j’ai allumé : il n’y a pas une criss de place de stationnement sur le côté de toutes ces rues ! Ils les ont toutes enlevées ! C’est pour ça qu’il peut y avoir des bandes cyclables partout, sans risque de se faire ouvrir une porte de char dans face ! Je répète, je vous parle ici de Toronto. La ville de feu Rob… Et avez-vous entendu parler du chaos, de l’économie qui vacille, de l’enfer des automobilistes torontois ? Euh… non ? Moi non plus…

Au même moment était publié par Vélo Québec « l’État du vélo à Montréal en 2015 », un rapport qui nous apprenait que, malgré l’augmentation du nombre de km de liens cyclables en ville, la quantité de cyclistes assidus a diminuée depuis 5 ans. Drôle de paradoxe. Il peut toutefois s’expliquer assez facilement si l’on considère la nature des « liens cyclables » en question, la plupart du temps des bandes cyclables, c’est-à-dire une simple ligne de peinture sur la chaussée entre les autos stationnées et celles qui roulent souvent à 50 km/h juste à côté. Pas de quoi, en effet, pour donner trop le goût aux utilisateurs de Bixi qui avaient pris goût au vélo et s’en étaient acheté un de l’utiliser quotidiennement pour leurs déplacements utilitaires.

Et encore une fois, on constate que le Montréal de Coderre est bel et bien jammé au XXe siècle, alors qu’on aborde la 2e moitié de la 2e décennie du XXIe ! Sans parler de la honte d’être clanché d’aplomb par Toronto dans ce domaine…

6094504_origLe même Coderre, rappelez-vous, qui était venu jouer dans les plates-bandes du Plateau Mont-Royal l’automne dernier en grugeant le parc Laurier et en laissant un ridicule trottoir de 70 cm de large afin de laisser une voie de stationnement le long de la nouvelle piste cyclable élargie sur Brébeuf, au lien simplement d’enlever cette trentaine de places de stationnement. Mais pour cette mascotte populiste qui nous tient lieu de maire, c’était l’occasion d’aller chercher quelques votes réactionnaires tout en faisant chier l’administration Ferrandez, celle qui drive la plupart des innovations en aménagement urbain à Montréal.

Et quand je dis innovations, c’est vraiment à de réelles nouvelles idées auxquelles je pense (sans rien enlever bien sûr au courage politique nécessaire par exemple à toutes les mesures de diminution et d’apaisement de la circulation mises en places depuis 2009).

Luc Ferrandez écrivait par exemple sur sa page Facebook, il y a quelques jours, les deux statuts suivants :

J’aimerais mesurer la faisabilité et l’intérêt d’une idée (un peu folle) pour les rues commerciales de demain. Aujourd’hui on paie pour se stationner mais c’est gratuit pour circuler. Le message envoyé c’est : prenez votre voiture mais ne vous arrêtez pas. Et si on faisait l’inverse ? Paiement pour circuler mais stationnement gratuit. Arrêtez-vous c’est gratuit. De toutes manières vous avez déjà payé en circulant.

ok, ok. J’ai lu tous les commentaires d’hier et je vous propose un modèle amélioré pour la gestion des rues de demain (pas demain dimanche, les susceptibles, demain dans le futur).
Donc on reprend le modèle de base (voir le statut d’hier) et on ajoute les précisions suivantes :
1) le modèle s’applique à toute la ville. Pas juste le Plateau – mais lâchez le, l’estie de Plateau !!!!
2) les covoitureurs (ce qui inclut les familles), les voitures en libre-service et en autopartage ne paient pas.
3) disparition du stationnement sur rue – sur les grandes artères commerciales (on construit des pistes cyclables et des voies réservées et des beaux trottoirs plantés d’arbres à la place). Si bien qu’il y a des vraies alternatives à l’utilisation de la voiture.
4) le stationnement se fait dans des garages souterrains- il est gratuit pour les trois premières heures.
5) le péage (électronique – une seule fois par jour – mettons 4$) rapporte plus d’un milliard par an et le coût des stationnements n’atteint pas la moitié de cette somme si bien qu’on investit en masse dans des vrais TC.
6) Un autre péage – pour les chialeux – de 10$ pas post grognon sur mon mur – aide à financer les écoles et la santé publique et avec la différence c’est soirée cinéma pour tout le monde une fois par mois.

Et puis, quelques jours après, celui-là, plutôt décourageant :

« En fin de semaine vous êtes plusieurs à avoir vu sur ma page facebook que j’ai lancé une idée pour amorcer une discussion sur la ville de demain. (voir les deux statuts concernant cette discussion un peu plus bas sur mon mur). Une journaliste en manque de gloire (Caroline Lévesque du journal 24 heures) me contacte pour me demander d’élaborer. Je l’avise que ce n’est pas un projet; que je n’ai pas le mandat de travailler là-dessus; que je n’ai pas les pouvoirs pour le faire; que ce n’est pas une annonce; que ce serait une faute journalistique grave que de le présenter autrement. Ce n’est qu’une discussion prospective sur l’avenir de la ville. Elle n’a pas pu résister. Elle en a fait une nouvelle – reprise par le Journal de Montréal et TVA – mais en plus en modifiant un petit segment pour éluder la question du stationnement gratuit. Ce matin, les radios commençaient à me téléphoner pour avoir les détails; des centaines de commnetaires haineux fleurissaient dans le journal de Montréal. Voilà pourquoi tous les politiciens finissent par parler la langue de bois.

Et voilà comment les tâcheron.nes de Québécor font la job de salissage d’un des rares politiciens qui n’a pas la langue de bois et essaie honnêtement de penser la ville de demain en soumettant ses idées à la population. T’sé, le genre d’affaire qu’on appelait la « conversation démocratique » et qui a été remplacée par la politique spectacle avec l’appui actif, que dis-je, proactif, de ce journalisme jaune.

Le même Québécor qui, pour finir avec un rire jaune cette fois, a déposé une demande en injonction contre le Journal de Mourréal sans doute jaloux parce que la copie est capable d’imaginer des titres plus sensationnalistes et pathétiques que les siens, ce qui n’est quand même pas une mince affaire…

Youppi Coderre, mascotte populiste à l’assaut de Montréal et puis… ce que vous allez lire ensuite est à s’arracher les cheveux, comme le disent les titres interminables sur Internet !

Ce blogue s’intéresse, comme l’annonce son sous-titre, à la toxicité sociale des grands médias. J’entends par là cette fausse objectivité qui jamais ne mord la main de son maître et qui, par ses insistances à nous faire regarder ailleurs qu’aux racines des maux qui affligent le monde, les perpétue sans cesse. Mais cette désinformation vient avec quelques fidèles avatars, dont la politique spectacle qui s’harmonise parfaitement avec la « mission » de ces grands médiocres.

En attendant le prochain « soap opera », la course à la chefferie du PQ, qui devrait nous exaspérer autant que sa dernière version intitulée, comme on s’en souvient, « Grandeur et déchéance de PKP », il existe à Montréal une mascotte politicienne sur laquelle on peut toujours compter pour animer nos étés même caniculaires, et c’est mon champion préféré, Youpi Coderre!

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Comme c’est l’été et qu’on a autre chose à foutre que de parler de ce triste sire, je serais bref. En trois points, donc, voici les derniers faits saillants de notre clown triste municipal :

 «On commence à se dire que ce n’est pas pour rien que les esquisses de la Ville ne montrent personne dans l’eau», dit Sylvain Ouellet, conseiller municipal de Projet Montréal.

 « En mettant Les Forges dehors, non seulement la Ville démontre qu’elle ne considère pas le patrimoine immatériel, mais elle porte préjudice à ce patrimoine. C’est ça qui est odieux. La Ville aurait pu essayer de trouver des solutions. » » – Monique Provost, Titulaire d’un doctorat en ethnologie et patrimoine de l’Université Laval

  • De toute façon, le patrimoine et tout ce qui est le moindrement beau et sain à Montréal, Coderre s’en contre-câlisse. Un dernier exemple ? Au pied du mont royal, il s’apprête à faire poser 4000 mètres carrés de plastique et de très gros lampadaires (un terrain de soccer à surface synthétique dans le parc Rutherford, sur le site patrimonial du mont Royal !). De nombreuses voix dont Héritage Montréal ont beau s’élever contre ce projet complètement inapproprié pour ce lieu, Denis veut aller de l’avant, dans une logique qu’a parfaitement saisie Christine Gosselin qui écrit :

« À Montréal, on a au coeur de notre île-ville une particularité géographique d’une valeur inestimable, le mont Royal. Les Amis de la Montagne existent pour veiller sur cette richesse que nous partageons, et ils sont catégoriquement contre ce projet. Héritage Montréal existe aussi pour nous protéger contre les mauvaises décisions et les tendances regrettables tentantes du moment. Mais Denis Coderre ne veut rien entendre et il va couvrir Rutherford de 4000 mètres carrés de plastique et y ériger des futs de lumière qui vont complètement dénaturaliser une partie significative de cet espace qui devrait rester naturel. Pourquoi? Parce qu’il a déjà été ministre du sport, je crois, et voici comment il pense : « M’a’ fournir au bon peuple du baseball, des terrains synthétiques et toutes les bébelles qu’il faut pour les éblouir et les garder occupés à faire du sport, ils vont fêter et jouer à la balle pis comme ça y vont être contents pis y vont revoter pour moi. » Du mont Royal, comme d’à peu près tout ce que nous valorisons en commun, il s’en crisse. »

Tout cela, les grands médias en ont parlé ça et là. Mais c’est « l’ensemble de l’oeuvre » de notre mascotte populiste, de plus en plus effrayante lorsqu’on répertorie tous ses faits d’arme, sur laquelle on reste bien silencieux.