5 grandes raisons de voter POUR Valérie Plante et Projet Montréal (parmi tant d’autres…)

Les gens qui ont une sensibilité minimale pour le bien commun et le vivre ensemble comprennent assez vite pourquoi il faut mettre Denis Coderre dehors de l’Hôtel de ville le 5 novembre prochain. Mais certaines personnes m’ont demandé quelles sont les raisons de voter pour Valérie Plante à sa place. C’est une question facile à répondre mais pas nécessairement courte tellement il y a de bonnes raisons d’élire la première mairesse de l’histoire de Montréal.

J’ai donc mis à l’épreuve pour vous mon esprit de synthèse et vous ai résumé ça en 5 phrases. Mais comme chacune de ces phrases renvoie à des dizaines de faits et de dossiers divers, j’ai par la suite explicité chacun des 5 points avec de nombreux exemples et hyperliens pour ceux et celles qui voudraient un peu plus de viande autour de l’os.

Alors voilà : en gros, il faut voter pour Valérie Plante parce que :

– entre un passé de militante contre les inégalités sociales comme celui de Valérie et un autre comme politicien Libéral impliqué dans le scandale des commandites comme ce cher Denis, « y’a pas photo », comme on dit;

– entre la représentante d’un parti qui applique à la lettre l’esprit du financement populaire depuis sa fondation il y a dix ans et un type qui multiplie les contrats de gré à gré sans appel d’offre et « oubli » que ses amis douteux (Rizzuto…) lui font des chèques de 25 000$, le choix n’est pas très difficile non plus;

– entre une mairesse qui se déplace à vélo et veut rendre le transport en commun plus abordable tout en augmentant l’offre de bus et de métros et un maire toujours en char qui coupe dans le transport en commun depuis 4 ans et scrappe des trottoirs pour des chars (et des votes), l’avenir est vraiment du côté de la première;

– entre une femme déterminée à aménager sécuritairement TOUTES les rues dangereuses, évitant tant de morts inutiles, et un maire qui se rabat lâchement derrière la passéiste et révoltante notion de « fluidité » du traffic, il y a urgence de stopper l’hémorragie;

– et entre un maire autocrate obsédé par l’industrie du sport et du divertissement (stade de baseball, formule E, etc) et une mairesse qui ne veut plus engloutir l’argent des montréalais.es dans ces projets pharaoniques sans consultation populaire sur ces questions, mon choix est fait…

 

Je vais donc reprendre maintenant chacune de ces 5 grandes raisons avec plus de détails, mais les faits colligés ci-dessous sont loin d’être exhaustifs : d’autres listes des méfaits de Coderre sont encore plus complètes, et tous les bienfaits d’une administration Projet Montréal sont exposées dans les 60 pages de leur programme. Mais les nombreux exemples qui suivent permettent de constater encore plus à quel point la différence est criante entre les deux !

En fait, je peine à me souvenir dans l’Histoire récente d’un moment où les gens moindrement progressistes ont eu un choix aussi facile et évident à faire pour sortir un petit autocrate hypocrite sans envergure et le remplacer par une grande dame au service de l’ensemble de la population.

Encore faut-il prendre le 15 minutes nécessaire pour aller voter le 5 novembre (ou le 29 octobre par anticipation)…

D’ailleurs, si vous voulez un rappel, inscrivez-vous dès maintenant sur le système d’autopointage de Projet Montréal (et aussi pour que les bénévoles de Projet Montréal puissent se concentrer sur des appels et des visites surtout aux indécis.es.).

* * *

 

  • En matière d’intégrité (ou si le passé est garant de l’avenir…) :

Alors que Denis Coderre…

– Traîne un lourd passé de corruption en étant cité dans le rapport de la Commission Gomery pour avoir accepté des billets dans les loges du Centre Bell de Jean Lafleur qui a écopé de 40 mois de prison; pour avoir tenu des pratiques contraires aux lois électorales dans son comté de Bourassa en 1997; pour avoir utilisé un collecteur de fonds associé au Groupe Séguin (Génius) qui collectait des enveloppes de 10000$, 15000$ et 20000$ auprès de ses sous-contractants.

– Recrute dans son parti 24 anciens élus d’Union Montréal qui fut l’administration la plus corrompue de l’histoire de Montréal.

– Octroie plusieurs contrats de gré à gré : de 21 000 $ à un solliciteur de dons de son parti pour participer aux rencontres du comité Mobilité Montréal au taux horaire de 120 $ l’heure; de 110 000 $ à Michel Dorais, ex-sous-ministre à l’Immigration ayant travaillé à ses côtés, pour coordonner l’accueil aux réfugiés syriens, sans appel d’offres et sans suivre le processus de dotation; de 24 999 $ à Robert Bouvier, bonne connaissance, pour négocier avec la Fraternité des policiers de Montréal; de 20 000 $ à son ami Richard Phaneuf pour le dossier de l’ouverture des bars.

– Nomme un ami journaliste candidat défait de son parti à la tête de la STM et purge Benoît Dorais de son poste de président du conseil d’agglomération après qu’il se soit joint à Projet Montréal; purge aussi Marvin Rotrand de son poste de vice-président du conseil d’administration de la STM parce qu’il n’a pas joint son parti.

– Quand il était député, a encaissé en 2012 un chèque de 25 000 $ d’un ami pour financer son combat judiciaire contre le hockeyeur Shane Doan et avait toujours juré avoir payé ses frais d’avocats avec son propre argent dans cette saga. Le Journal de Montréal a ensuite mis la main sur le chèque qui avait été fait par l’homme d’affaires Jean Rizzuto à Denis Coderre. Coderre a d’abord nié avoir reçu un chèque de 25 000 $ de son ami Rizzuto. Ce n’est que quand Le Journal a offert de lui montrer une copie du chèque que Denis Coderre a, comme par magie, retrouvé la mémoire.

De son côté, Valérie Plante…   

– A fait des études en anthropologie et a poursuivi avec une maîtrise en muséologie et un certificat en intervention multiethnique. Elle s’engage ensuite dans la lutte contre les inégalités sociales, d’abord sur le terrain, puis en politique. Son parcours professionnel la met en contact avec les secteurs culturels, communautaires et syndicaux, où elle œuvre comme coordonnatrice de projets et comme coordonnatrice des communications. Elle s’implique auprès de différentes communautés, notamment en Amérique latine. Ces expériences nourrissent son intérêt pour la justice sociale, la lutte contre la pauvreté et la participation citoyenne. Elle soutient des femmes immigrantes victimes de violence conjugale lors des processus juridiques, dispense des cours d’autodéfense aux femmes et aux enfants, et met en place à travers le pays des programmes de formation destinés aux jeunes femmes.

–  Valérie Plante présente une équipe paritaire, diversifiée et compétente pour diriger Montréal

Projet Montréal est le seul parti à présenter une équipe entièrement paritaire, et ce, à tous les postes. Il s’agit d’une première à Montréal et d’un geste symbolique fort en politique municipale, où les femmes sont traditionnellement sous-représentées. Et bien sûr, en plus d’une équipe paritaire, Projet Montréal propose aux Montréalais et Montréalaises de porter au pouvoir la première mairesse de l’histoire de Montréal, Valérie Plante. L’équipe de 103 candidats et candidates de Projet Montréal est aussi constituée à 40 % de personnes issues des minorités visibles, de l’immigration, de la diversité sexuelle et des personnes en situation de handicap. Comme le dit Valérie Plante : « Cette équipe compétente et diversifiée qui tranchera avec le one man show des quatre dernières années. ».

 

  • En matière de contrôle des dépenses et de transparence :

Alors que Denis Coderre…

– Dépense 1 milliard $ pour fêter un 375e anniversaire de la ville, alors que le Canada dépense 500 millions $ dans tout le pays pour le 150e du pays;

– Dépense 40 millions $ pour construire un amphithéâtre au parc Jean-Drapeau sans analyse de retombées directes pour Montréal (tout en privatisant un espace public sans contribution du privé);

– Dépense 24 millions $ sur la Formule E et une marge de 10 millions $, sans étudier les retombées et sans consulter + 7,5 millions $ pour des murets que la Ville pouvait louer à bien moindre coût + 5,3 millions $ pour couvrir les services fournis par les employés municipaux et les prêts d’équipements pour assurer la sécurité (tout en faisant enclaver plus de 1 100 résidents pendant plusieurs semaines pour la course de Formule E)

 

Valérie Plante s’engage à :

Mettre sur pied une commission de reddition de comptes afin d’éviter les dérapages dans les projets de la ville

Car pour elle : « Nous ne pouvons accepter que la rénovation du gazebo Mordecai-Richler coûte le double de ce qui avait été prévu et se termine avec trois années de retard. Nous ne pouvons accepter que la Ville investisse 24 M$ d’argent public dans la Formule E sans explication ni bilan satisfaisant. Nous ne pouvons accepter que la facture du Stade de soccer de Montréal passe de 28 M$ à 52 M$ sans que quiconque n’ait à répondre de ses actes. »

– Ouvrir les livres du 375e de Montréal et à faire la lumière sur toutes les dépenses

Plusieurs dépenses liées au 375e de Montréal ont fait couler beaucoup d’encre. Les « troncs de granit » sur le mont Royal qui ont coûté 3,5 M$ en sont un exemple, tout comme la promenade Fleuve-Montagne, qui a coûté 50 M$. La Société du 375e a obtenu, à elle seule, 125 M$ d’argent public à dépenser, provenant de la Ville de Montréal et des gouvernements du Québec et du Canada. Et puisque la Société du 375e est un organisme à but non lucratif (OBNL), elle n’est pas soumise à la Loi sur l’accès à l’information et toutes ses dépenses peuvent demeurer secrètes. Valérie Plante rendra publiques, au lendemain de l’élection, toutes les dépenses réalisées par la Société du 375e. Pour y arriver, Projet Montréal adoptera une politique pour forcer tous les OBNL qui font affaire avec la Ville à rendre publics leurs rapports annuels.

– S’opposer au développement immobilier dans Pierrefonds-Ouest

Valérie Plante s’oppose catégoriquement au développement immobilier prévu en plein cœur du dernier et plus vaste espace vert sur l’île. Au contraire, afin de protéger ce territoire, Projet Montréal propose de créer le premier parc national urbain sur l’île de Montréal.

 

  • En matière de transport collectif :

Alors que Denis Coderre…

– Coupe 25 millions $ dans le budget de la STM en 2014 et provoque une baisse d’achalandage

– Diminue à son arrivée le nombre d’autobus et de routes de la STM toujours non comblés

– Fait reporter l’achat de 500 autobus et les investissements dans le métro

– Retire 300 millions $ d’investissements à la STM sur 3 ans que ce qui était prévu dans son plan de développement

– Nie les pannes de métro alors qu’elles ont augmenté de 50%

– Repousse encore la construction du prolongement de la ligne bleue de métro qui devait être inaugurée en 2006

 

Valérie Plante s’engage à :

– Rendre le transport en commun plus abordable

En place une tarification sociale à la STM où les personnes sous le seuil de faible revenu obtiendront un rabais de 40% du prix de la passe mensuelle de la STM. Les enfants de moins de 12 ans auront accès au réseau de la STM gratuitement, une mesure concrète pour attirer et retenir les familles sur l’île. Les personnes âgées de 65 ans et plus auront aussi accès au réseau de la STM gratuitement, une mesure déjà implantée dans plusieurs municipalités québécoises, dont Laval depuis 2014.

« En 2013, les Montréalais s’étaient fait promettre une tarification sociale qui n’a jamais vu le jour. Alors que le maire sortant est allé à Québec pour obtenir l’ouverture des bars jusqu’à 6 h, nous allons aller à Québec pour obtenir des gains afin d’améliorer la mobilité et l’autonomie des Montréalais, peu importe leur âge ou leur statut. » – Valérie Plante

– Ajouter 300 bus hybrides à la flotte de la STM d’ici 2020

Ces ajouts permettront à la STM d’atteindre son objectif de 2089 bus en service en 2020, objectif inclus dans son Plan stratégique 2020, objectif abandonné par la STM cet automne dans son nouveau Plan stratégique 2025.

« À l’heure actuelle, avec les problèmes de congestion que connaît Montréal, le transport collectif est plus que jamais une priorité et il serait irresponsable de repousser la mise à niveau du parc d’autobus à 2025. Pour une administration Projet Montréal, améliorer l’expérience client, c’est d’abord bonifier l’offre du réseau d’autobus et doter la STM d’une flotte suffisante d’ici 2020 pour que les gens n’aient plus à s’entasser comme des sardines tous les matins pour se rendre au travail.  » – Valérie Plante

Construire une « ligne rose » de métro

Cette nouvelle ligne rose permettra de soulager la ligne orange et d’offrir un service de transport collectif performant à des quartiers mal desservis

– Projet Montréal s’engage, avant la fin d’un premier mandat, à effectuer «la première pelletée de terre» d’une nouvelle ligne de métro, ligne rose, une diagonale qui devrait relier Montréal-Nord au centre-ville. Une telle ligne pourrait désengorger la ligne orange, surtout entre Jean-Talon et Berri-UQAM.

«Je serais la mairesse du transport collectif. L’Est de Montréal a besoin de transports collectifs et ce sera ma priorité.» – Valérie Plante

 

  • En matière de sécurité des piétons et des cyclistes :

Alors que Denis Coderre…

 

– Refuse de faire installer des barres latérales sur les camions de la Ville et des sous-traitants

– Bloque au comité exécutif un projet de piste cyclable proposé par ses experts sur l’avenue des Pins où un décès survient par la suite

– Refuse de construire des pistes cyclables sur des rues en restauration complète comme Papineau

– Demande le retrait de la piste sur la rue Laurier dans le cadre de sa reconstruction alors qu’elle était dans les plans et l’appel d’offre

– Refuse qu’une piste cyclable soit construite sur Atwater

– Effectue les travaux sur St-Michel sans verdir et sécuriser l’artère en même temps

– Décide de réduire le trottoir Brébeuf à 60 cm et refuse par la suite le plan correctif du trottoir Brébeuf produit par l’arrondissement suivant la recommandation de l’ombudsman

– Transforme 65% des rues résidentielles en artères administrées par la ville-centre avec sa réforme sur le financement des arrondissements, ce qui rend très difficile pour les arrondissements de sécuriser ces rues au statut d’artère avec des trottoirs en saillie, par exemple

– Adopte le slogan « Vision Zéro » pour les piétons et cyclistes tués par des voitures mais fait preuve dans les faits de zéro vision comme en fait fois cet extrait d’une récente entrevue du journaliste Patrick Lagacé avec Dr. Patrick Morency :

« Patrick Morency, médecin spécialiste en santé publique à la Direction régionale de Montréal, étudie depuis 15 ans la prévention des blessures des usagers de la route à Montréal. Il connaît dans le fin détail les ingrédients de la Vision Zéro.

Le premier principe de Vision Zéro est bien simple, selon le Dr Morency : « Si la vie humaine est importante, elle n’est pas subordonnée à la fluidité de la circulation automobile. C’est important parce que souvent, ce qui entrave la création d’infrastructures pour protéger piétons et cyclistes, c’est qu’on se dit que ça va ralentir la fluidité des véhicules. »

Bref, si le maire est sérieux à propos de Vision Zéro, il doit cesser de parler de la « fermeture » de Camillien-Houde comme s’il s’agissait d’une hérésie. Et on ne parle pas de « fermer » la voie. La vraie Vision Zéro ne déforme pas les enjeux de sécurité routière.

Si Vision Zéro était plus qu’un slogan à Montréal, la portion de la rue Saint-Denis où s’est tuée la cycliste Mathilde Blais en 2014 aurait été sécurisée par une piste cyclable, en accord avec Vision Zéro et avec les recommandations du coroner. Ce n’est pas le cas… trois ans plus tard.

Si Vision Zéro était plus qu’un slogan, la rue Saint-Denis entre Sherbrooke et Mont-Royal n’aurait pas été reconstruite à l’identique – sans piste cyclable protégée et sans saillies de trottoirs aux intersections – comme elle l’a été l’an dernier.

Si Vision Zéro était plus qu’une affiche publicitaire qui donne bonne conscience, le boulevard Saint-Michel ne serait pas, lui non plus, en train d’être refait à l’identique, sans piste protégée pour les cyclistes et sans saillies de trottoirs…

J’ai demandé au Dr Morency si, au-delà des slogans et des affiches publicitaires, Montréal était vraiment une ville de type Vision Zéro, une ville qui aménage l’espace physique pour éviter au maximum les tragédies impliquant les usagers les plus vulnérables de la route…

Réponse : « Vision Zéro à Montréal ne s’est pas traduite par des réaménagements pour piétons et cyclistes, pour Saint-Denis et pour Saint-Michel. On a reconstruit à l’identique. Ce n’est pas cohérent avec Vision Zéro. »

 

Valérie Plante s’engage à :

– Sécuriser les intersections de Montréal sans attendre que des morts s’y produisent

En septembre 2016, l’administration sortante a avisé tous les arrondissements que les demandes de modification des feux de circulation seraient évaluées en fonction du nombre de collisions impliquant des cyclistes et des piétons survenues à l’intersection visée. Par exemple, pour obtenir un nouveau feu piéton, les arrondissements doivent prouver que trois collisions ou plus impliquant un piéton sont survenues à l’intersection visée pendant trois années consécutives.

À l’opposé, Projet Montréal s’engage à sécuriser les intersections dangereuses dès qu’une demande est formulée, sans attendre qu’une collision s’y produise.

« Il est absolument inconcevable que les arrondissements de Montréal doivent comptabiliser les blessés graves et les morts qui surviennent aux intersections avant d’obtenir les changements de signalisation qu’ils réclament. En suivant la logique de l’administration sortante, il faudrait attendre un minimum de 5000 décès ou blessures graves pour sécuriser l’ensemble des 2500 intersections régies par des feux de circulation que compte Montréal. Ce n’est pas sérieux. Aucun décès ou blessé grave n’est acceptable. Projet Montréal travaillera sans relâche pour atteindre les objectifs de la Vision Zéro et sécuriser les intersections dès que le besoin se fait sentir. » – Valérie Plante

–  Créer un réseau express vélo sécurisé à Montréal

Chaque jour, à Montréal, 116 000 déplacements sont effectués en vélo. Pourtant, les infrastructures sécuritaires offertes aux cyclistes se font encore trop rares. Au cours des trois derniers mois, quatre cyclistes ont perdu la vie dans les rues de Montréal. Valérie Plante s’engage à créer un Réseau express vélo (REV) qui prévoit la création de 140 km de pistes cyclables sécurisées réparties sur 7 axes très achalandés pour la circulation cycliste. Ce projet fait partie de la stratégie vélo de Projet Montréal qui vise à garantir la sécurité de tous les usagers, à bonifier le réseau existant en créant les liens cyclables manquants, à améliorer l’accès au centre-ville et à mieux desservir les quartiers enclavés.

« Tant de Montréalais aimeraient prendre leur vélo pour se déplacer au quotidien, mais n’osent pas le faire parce que les aménagements ne sont pas sécuritaires et qu’ils craignent pour leur vie. Le réseau cyclable de Montréal a été construit dans les années 1980 et n’est plus adapté. Il faut construire de nouveaux aménagements qui répondent aux besoins des cyclistes d’aujourd’hui. »  – Valérie Plante

 

  • En matière de démocratie :

 

Alors que Denis Coderre…

 

Annonce une « consultation » sur le parc Jean-Drapeau… après avoir massacré 1200 arbres et débuté la construction de l’amphithéâtre d’Evenko

– Tient une exposition sur le baseball à l’hôtel de ville pour appuyer son projet de ramener les expos et construire un stade de baseball aux frais des contribuables

– Dépense 17,6 millions $ pour des terrains de baseball mais seulement 3 millions $ pour les logements sociaux

– Empêche les arrondissements de transformer leurs terrains de base-ball pour un autre usage sportif

– Déclare le statut de « ville sanctuaire » de Montréal sans consulter le gouvernement fédéral et autres intervenants

– Ne détermine pas comment la ville va implanter le statut de ville sanctuaire et ne donne aucune directive aux policier qui doivent dénoncer les gens sans statuts aux agents de l’immigration

– Appelle le chef de police pour se « défouler » après que le journaliste Patrick Lagacé ait réclamé une preuve de paiement d’un constat d’infraction, entraînant l’espionnage journalistique et déclenchant la commission Chamberland sur la protection des sources journalistiques

– Appuie les élus de son parti lorsqu’ils demandent des dons pour son parti à des promoteurs immobiliers de projets à l’étude par la Ville

– Redistribue les revenus consentis aux arrondissements avec sa réforme du financement des arrondissements, qui force les arrondissements centraux dirigés par l’opposition à boucler leur budget à coup de taxes spéciales, mais favorise les quartiers périphériques dirigés par son parti

– Retire l’obligation à ses invités de s’enregistrer auprès des agents de sécurité de l’hôtel de ville depuis plus de trois ans, ce qui aurait permis à des entrepreneurs de la construction, des hommes d’affaires, des lobbyistes et des représentants d’une firme travaillant dans l’événementiel de franchir les portes de l’hôtel de ville ces dernières années sans voir leur nom être enregistré.

Valérie Plante s’engage à :

– Ne pas dépenser d’argent public dans un nouveau stade de baseball

Valérie Plante, s’engage à ne pas dépenser l’argent des contribuables montréalais dans la construction d’un nouveau stade de baseball majeur sans que ces derniers aient été consultés. Elle en a pris l’engagement quelques jours après le conseil municipal au cours duquel Denis Coderre a encore une fois refusé de confirmer le montant qu’il était prêt à dépenser sur un nouveau stade de baseball. Alors que des villes américaines ont investi jusqu’à 500 millions de dollars US pour accueillir un nouveau stade, Projet Montréal considère qu’une telle décision ne peut être prise sans que les Montréalais soient d’accord.

– Appuyer trois engagements forts en matière de démocratie participative dans Rosemont – La-Petite-Patrie

Car après deux mandats à la tête de l’arrondissement Rosemont—La-Petite-Patrie, Projet Montréal veut continuer à innover en réalisant de nombreuses initiatives de démocratie participative avec trois mesures phares : les comités milieux de vie, le budget participatif et les commissions permanentes.

Les comités milieux de vie auront pour objectif de permettre aux citoyens de participer aux décisions d’investissements dans les aménagements de l’arrondissement.

Chacun des 25 comités milieu de vie sera doté d’un budget participatif de 10 000 $ annuellement mis à leur disposition (une enveloppe totale de 250 000$ par année !). Les comités de citoyens pourront ainsi proposer et réaliser des projets liés à leur environnement immédiat

L’équipe locale de Projet Montréal dans Rosemont—La-Petite-Patrie veut enfin mettre sur pied des commissions permanentes. Si elles sont fréquentes au niveau de la ville centre, elles n’existent pas en ce moment au niveau de l’arrondissement. Chose inédite, une administration locale de Projet Montréal y inclurait une représentation des citoyens et des acteurs du milieu.

Pour que Montréal accède réellement au 21e siècle, elle doit accepter que les citoyens soient parties prenantes du processus décisionnel. En offrant des espaces participatifs aux citoyens, on contribuera à renforcer le sentiment d’appartenance à la communauté ainsi qu’à favoriser l’enracinement des familles dans chaque quartier.

Une Réponse

  1. Merci beaucoup pour ce résumé. Moi je vote pour elle !

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